Champion de kick-boxing et de muay-thaï originaire de Sevran en Seine-Saint-Denis, Patrice Quarteron a livré son sentiment sur la polémique née à la suite d’un échange tendu entre Éric Zemmour et Hapsatou Sy le 16 septembre sur le plateau de l’émission Salut Les Terriens.
Depuis le « clash » entre Éric Zemmour et Hapsatou Sy sur le plateau de l’émission présentée par Thierry Ardisson, nombreux sont ceux à s’être exprimés dans la presse, à la télévision et sur Internet pour donner leur opinion.
Un débat qui porte avant tout sur les prénoms, symboles d’une politique qui consiste désormais à privilégier l’intégration des personnes d’origine étrangères qui s’installent sur le territoire français, plutôt que leur assimilation – une politique qui a longtemps eu les faveurs de la nation.
Face à l’ampleur de la polémique engendrée par les échanges tendus entre M. Zemmour et la chroniqueuse de Thierry Ardisson, Patrice Quateron a donné son sentiment à nos confrères de Valeurs actuelles sous la forme d’une courte vidéo.
« Pourquoi les banlieues ont-elles milité pour le CV anonyme ? »
Le champion choisit de se pencher sur l’utilisation des CV anonymes pour forger sa démonstration, un dispositif mis en place en 2006 afin de lutter contre les discriminations.
« Prenez deux CV. Un CV où il y a écrit Mohamed et un autre avec le nom Roger. Qui va être choisi ? Aux mêmes compétences. Au même niveau. Qui aura la priorité ? », commence le spécialiste des sports de combat.
« Vous prenez un autre CV. Vous mettez Christian et Mamadou. Au même niveau de compétence, à votre avis, qui va être choisi ? », enchaîne M. Quarteron.
« Si ce que je dis est faux, pourquoi les banlieues ont-elles milité pour le CV anonyme ? », conclut le champion.
« Arrête ton cinéma. »
Patrice Quarteron s’adresse ensuite directement à la chroniqueuse de Thierry Ardisson :
« Même si Éric Zemmour ne prend pas de gants pour te dire la vérité en face, arrête ton cinéma. »
« Quand il dit la même chose à Natacha Polony et à Gilles-William Goldnadel en disant : ‘Natacha c’est limite, William c’est limite’, les deux ne rétorquent rien. Ils ne disent rien. Ils ne crient pas au racisme. »
Patrice Quarteron conclut en expliquant qu’il préférait entendre Hapsatou Sy s’exprimer sur « de vrais sujets ».
Il cite alors en exemple le testing effectué récemment à Villeurbanne dans plusieurs agences bancaires avec le soutien du Défenseur des droits – une autorité administrative indépendante nommée par le président de la République et chargée de défendre les droits des citoyens français.
Un testing qui a permis de mettre en lumière des discriminations dans l’accès au crédit bancaire selon le sexe et l’origine des clients.
« Ça c’est du racisme. Ça c’est du racisme, du vrai. Sur ces sujets, on ne vous entend pas », termine le boxeur.
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