En voyant un homme qui semblait dissimuler un objet noir en traversant une rue à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), des policiers ont décidé de procéder à un contrôle, c’est alors qu’ils se sont fait braquer avec une arme de poing. Une situation plus que délicate qui aurait pu tourner au drame.
L’incident est survenu jeudi soir vers 23 heures, sur l’avenue Suzanne Valandon à Pierrefitte-sur-Seine. Des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) ont aperçu un homme qui traversait la route devant eux et qui semblait dissimuler quelque chose à l’arrière de son pantalon, un objet noir qu’il tenait d’une main.
Ils ont alors décidé de procéder à son contrôle afin de s’assurer qu’il ne cachait pas une arme ou un objet dangereux. À noter que la France venait d’élever son plan Vigipirate au niveau maximal « urgence attentat », à la suite de l’attaque terroriste de la Basilique de Nice. De plus, le couvre-feu ayant débuté à 21 heures, l’homme ne devait pas être dehors, sauf cas dérogatoire, relate Actu 17.
Avant que les policiers atteignent le suspect présumé, ce dernier arrête une voiture pour parler à sa conductrice, avec toujours une de ses mains dans l’arrière de son pantalon. L’instant d’après, les forces de l’ordre descendent de leur voiture et s’approchent avec leur brassard « Police » autour de leurs bras.
C’est alors que l’homme se retourne brusquement et braque les fonctionnaires avec une arme de poing. À leur tour, les policiers de la BAC font de même avec leurs armes de service. S’en suit une situation extrêmement tendue où l’homme refuse de lâcher son arme malgré les injonctions des policiers.
?? Seine-Saint-Denis : Un homme braque les policiers de la BAC en pleine rue avec une arme de poing
►Déjà connu de la police et en situation irrégulière en France, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire https://t.co/Sw2rJbLnAI— Actu17 (@Actu17) November 2, 2020
Dans l’action, le mis en cause pointe son pistolet successivement sur chacun des agents, alors qu’ils se sont petit à petit écartés les uns des autres. Puis son attention a été attirée par deux des policiers qui étaient placés sur sa gauche. Immédiatement, les autres en ont profité pour se jeter sur lui, le désarmer et le maîtriser. Étonnamment, aucun coup de feu n’a été tiré.
L’homme a pu être interpellé et placé en garde à vue. Il s’agit d’un ressortissant marocain âgé de 36 ans et en situation irrégulière sur le territoire français. Quant à son arme de calibre 9 mm, elle était chargée avec des balles à blanc. L’homme était également en possession de 21 cartouches sur lui.
Avant de l’emmener aux postes, les enquêteurs ont interrogé la conductrice qui avait été arrêtée par l’homme. Elle a expliqué avoir eu très peur lorsqu’il a sorti son arme. L’homme venait de lui demander la direction de la mairie de Stains sur un ton agressif. Selon elle, il voulait en réalité lui voler sa voiture.
Aux postes, les policiers ont découvert que le mis en cause était déjà connu des services de police pour des faits similaires et qu’il avait déjà été emprisonné par le passé. L’homme a ensuite été déféré pour être jugé. Cependant, ce dernier a finalement été remis en liberté sous contrôle judiciaire et sera jugé ultérieurement.
Une situation qui exaspère les forces de l’ordre et notamment le Syndicat majeur du corps de commandement de la Police Nationale : « Il braque les policiers, il a des antécédents judiciaires, il est situation irrégulière et il est… remis dehors par un magistrat ! Continuons comme ça si nous voulons nous contenter d’allumer des bougies et de subir », a dénoncé le syndicat sur les réseaux sociaux.
Il braque les #policiers, il a des antécédents judiciaires, il est situation irrégulière et il est… remis dehors par un magistrat ! Continuons comme ça si nous voulons nous contenter d’allumer des bougies et de subir. #Police #ensauvagement #racaille https://t.co/0MLICOsyf6
— Synergie-Officiers (@PoliceSynergie) November 2, 2020
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