Le navire de forage réalisant des travaux dans le cadre d’un projet de parc éolien est à l’origine d’une « pollution d’ampleur significative » en baie de Saint-Brieuc, a annoncé la préfecture maritime qui a saisi le parquet.
Le navire baptisé Aeolus appartenant à la société Van Oord qui construit le parc éolien en baie de Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor, a déclaré « une fuite d’huile de 100 litres », a alerté lundi 14 juin à 06h30 la préfecture maritime de l’Atlantique dans un communiqué.
« La pollution, d’abord observée par le satellite Cleanseanet, puis confirmée par un avion des Douanes à 14h20, a provoqué une nappe » de 8,6 nautiques de long (15,9 km) et 1,5 nautique de large (2,8 km).
Le procureur de la République de Brest saisi
« Face à cette pollution d’ampleur significative », la préfecture maritime indique avoir « rapidement transmis les éléments observés au procureur de la République de Brest, à présent en charge du dossier ». Le Bâtiment de Soutien et d’Assistance Affrétés (BSAA) Sapeur et son matériel de lutte antipollution devaient arriver sur zone ce mardi matin.
La société Ailes Marines, qui construit le parc éolien, a indiqué à la préfecture que le navire en cause devait quitter la baie de Saint-Brieuc mardi matin « et rejoindre un port hollandais pour y conduire des vérifications sur les équipements de forage ».
Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D’une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1820 GWh par an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines, filiale de l’espagnol Iberdrola.
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