Chaque jour, deux défenseurs de l’environnement arpentent les routes pour ramasser les masques jetés par terre. Leur périple, qui a démarré de Marseille le 1er octobre et doit se terminer à Paris, se fait à pied.
Jeter son masque usé par terre, voilà une fâcheuse habitude que bon nombre de personnes adoptent malheureusement quotidiennement. Cette incivilité étant pourtant passible d’une amende, cela ne stoppe pas le phénomène pour autant, d’autant plus que le sujet est d’actualité depuis de nombreuses années ; les citoyens semblent simplement habitués à jeter toutes sortes de déchets par terre.
De plus, les masques ne sont pas biodégradables. Un problème de taille lorsqu’on sait que ces masques jetés vont s’envoler pour, au final, se retrouver dans la mer, s’ils n’ont pas été mis dans des décharges entre temps. Sachant qu’un masque se décompose au bout de 450 à 500 ans, il s’agit donc d’un problème écologique de taille, de quoi affoler les protecteurs de l’environnement. De nombreuses initiatives naissent afin de lutter contre ce fléau grandissant, en France comme dans d’autres pays.
Chiffre du jour : jusqu’à 200 masques ramassés chaque jour par deux défenseurs de l’environnementhttps://t.co/SWuWvVGcLs
— France Bleu Vaucluse (@bleuvaucluse) October 7, 2020
L’une de ses initiatives est menée par un citoyen d’origine britannique du nom d’Edmund Platt, fondateur de l’Association Un déchet par jour, rapporte France Bleu. Accompagné du Français Frédéric Munsch, Edmund Platt compte bien effectuer 880 km à pied, en partant de Marseille pour terminer le parcours dans la capitale. Tous deux ont démarré leur périple le 1er octobre dernier, et en cours de route, ils ont fait une halte à Avignon. Dans cette ville – de laquelle ils sont repartis ce mercredi matin – ils ont, au passage, rencontré des écoliers.
Nos deux compères, engagés dans cette titanesque lutte, déplorent le fait que leurs sacs poubelles se remplissent si vite qu’ils aient comptabilisé une moyenne de 200 masques ramassés en zone urbaine chaque jour. Concernant les zones moins peuplées, ce chiffre baisse pour atteindre entre 60 et 120 masques par jour. Bien sûr, ils précisent qu’outre les masques ramassés, leurs sacs poubelles contiennent également d’autres déchets, comme des mégots par exemple. Les deux compagnons de route souhaiteraient recycler tous ces masques usagés, mais seule l’entreprise Plaxtil (Vienne) gère cette tâche.
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