Le gérant d’une boutique situé à Forbach (Moselle) en a eu assez. Il a pris la décision de diffuser, via les réseaux sociaux, les images de vidéosurveillance montrant des individus en train de voler des objets dans son magasin. La publication est rapidement devenue virale, ce qui a incité les voleurs à rapporter leur butin.
Le commerçant savait que cette pratique était illégale, mais il est passé outre. Exaspéré par les vols commis dans son magasin et dont les plaintes étaient systématiquement classées sans suite, il a donc diffusé sur Facebook les images de vidéosurveillance des voleurs en flagrant délit. Et ça a marché. Les individus sont en effet revenus rendre la marchandise, rapporte RTL.
« On a pris cette décision pour faire bouger les choses »
Pour le patron de la boutique, « c’est la goutte qui a fait déborder le vase ». Le jour des faits, ce dernier venait de mettre en rayon des objets, lorsque 20 minutes plus tard, il constate qu’ils ont disparu. Il a donc interrogé les vendeurs, mais ceux-ci ne se souvenaient avoir effectué leur vente, dont la valeur s’élevait à 300 euros.
C’est en visionnant les images des caméras de vidéosurveillance qu’il a compris ce qu’il s’était passé. Sachant que diffuser ces images sur les réseaux sociaux était illégal, il a cependant pris la décision de le faire, afin de « faire bouger les choses », s’est-il défendu au micro de RTL, ajoutant que s’il y a sanction à son encontre « on assumera aussi ». C’est d’ailleurs grâce à cette initiative que les trois auteurs en question sont venus rendre les objets dérobés.
« C’est une sorte de honte sociale qu’il faudrait faire pour les punir »
Le patron, qui ne regrette aucunement sa décision, s’est dit prêt à recommencer si des vols étaient à nouveau commis. Il souhaiterait d’ailleurs que cette façon de procéder devienne « légale », précisant toutefois la nécessité d’un « cadre assez strict ». « C’est une sorte de honte sociale qu’il faudrait faire pour les punir », suggère-t-il, ne remettant pas en cause le travail des forces de l’ordre et de la justice.
Au final, la plainte a été retirée, les images détruites et le trio est sommé de ne pas remettre les pieds dans cette boutique, concluent nos confrères.
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