Selon Libby Emmons, rédactrice en chef du Post Millennial, des hommes biologiques sont transférés dans des prisons pour femmes à travers les États-Unis en prétendant être des femmes, une situation qui fait suite à la tentative menée par l’administration Biden de « changer la définition de la femme ».
Lors d’une interview accordée le 15 avril à Jan Jekielek dans le cadre de l’émission « American Thought Leaders », Mme Emmons a fait remarquer que de nombreux détenus masculins ont décidé de devenir des femmes à la suite de leur incarcération et ont alors cherché à entrer dans des prisons pour femmes. « Il s’avère que cela arrive souvent. Je pense que ces hommes cherchent simplement à bénéficier de meilleures conditions de logement pour la durée de leur détention. Beaucoup d’hommes placés dans des prisons pour femmes « sont violents et beaucoup d’entre eux ont commis des crimes contre des femmes ».
Les hommes qui souhaitent entrer dans les prisons pour femmes en retirent de multiples avantages. « Ils se retrouvent alors entourés de femmes dans des prisons qui sont remarquablement moins sécurisées et verrouillées que les prisons pour hommes. »
Même si les prisons pour femmes sont en principe des établissements de « haute sécurité », elles diffèrent considérablement des prisons pour hommes, a souligné Mme Emmons. « Une prison de haute sécurité pour femmes ressemble davantage à une prison de sécurité moyenne pour hommes. Vous bénéficiez de beaucoup plus d’avantages et de libertés, quels qu’ils soient, que dans une prison pour hommes. »
Mme Emmons a imputé cette situation à l’administration Biden et à « l’évolution de la législation et de la définition des mots ». Le président Biden a travaillé d’arrache-pied avec son équipe pour modifier la définition du mot « femme » afin qu’il désigne toute personne qui s’identifie comme une femme », a-t-elle déclaré.
« Ensuite, cette définition est utilisée et tous les organismes fédéraux sont chargés de l’utiliser pour introduire et mettre en œuvre leurs politiques. »
« Biden a publié quelques décrets à ce sujet, en déclarant : ‘Département de l’agriculture, département de l’éducation, département de la santé et des services sociaux, je vous demande d’utiliser cette nouvelle définition de la femme. Réévaluez toutes vos politiques et tous vos programmes, et assurez-vous de ne pas avoir de préjugés à l’encontre des hommes qui prétendent être des femmes. Utilisez cette nouvelle définition’. »
Mme Emmons a fait remarquer qu’en associant le sexe biologique et l’identité de genre et en changeant les définitions, toutes les lois qui existent pour protéger les femmes sont en train d’être réécrites. La structure de la société elle-même se trouve ainsi modifiée.
« Les prisons fédérales ont été chargées de veiller à ce qu’elles ne soient pas transphobes en autorisant les hommes qui s’identifient à des femmes à entrer dans les prisons fédérales pour femmes. Ils y travaillent », a-t-elle déclaré.
New Jersey et Californie
Dans les prisons du New Jersey, les hommes ont accès aux prisons pour femmes « simplement en prétendant être des femmes », a-t-elle souligné. Un homme, dont le nom transgenre était Demi Minor, a mis enceinte deux femmes alors qu’il se trouvait dans une prison pour femmes. Il a été renvoyé et tente de revenir dans la prison, a indiqué Mme Emmons.
La dynamique des prisons pour femmes change lorsqu’un homme y est introduit, a-t-elle ajouté. Dans le centre correctionnel pour femmes de Californie centrale, « une cellule de huit femmes sera libérée » pour qu’un homme puisse y être logé.
Mme Emmons a critiqué la loi « The Transgender Respect, Agency, and Dignity Act » [La loi sur le respect, les droits et la dignité des transgenres], promulguée en Californie en 2020 par le gouverneur démocrate Gavin Newsom. Rédigée par le sénateur de l’État de Californie Scott Wiener, un démocrate, elle permet aux hommes qui s’identifient comme des femmes d’être logés dans des prisons pour femmes.
« Aussitôt la loi promulguée, les détenus des établissements pénitentiaires pour hommes ont demandé à être transférés dans des établissements pénitentiaires pour femmes, soit 261 détenus trans-identifiés. Parmi elles, il n’y avait quasiment pas d’hommes transgenres », a déclaré Mme Emmons.
« Les demandes de transfert des hommes transgenres dans les prisons pour hommes ont été rejetées, manifestement pour leur propre sécurité. Pourtant, personne ne s’est soucié des femmes qui allaient être affectées par ces transferts de détenus masculins. »
Mme Emmons a fait remarquer que le problème ne se limitait pas aux États-Unis, mais qu’il se posait également dans d’autres pays occidentaux comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Angleterre et l’Écosse. « En Angleterre, ils ont décidé de créer des sections séparées pour les détenus transgenres en raison des problèmes qu’ils rencontraient. »
Situation dans les prisons californiennes
Dans une interview accordée en janvier à l’émission California Insider d’EpochTV, Amie Ichikawa, qui dirige une organisation à but non lucratif pour les femmes incarcérées, a déclaré que la loi californienne autorisant les hommes s’identifiant comme des femmes à être logés dans des prisons pour femmes créait un environnement de « chaos total sur le plan émotionnel » au sein du système pénitentiaire pour femmes.
« C’est le pire projet en sciences humaines que j’aie jamais vu », a-t-elle déclaré. « Il s’agit d’une guerre psychologique impitoyable et effrontée qui se déroule dans notre propre État et qui est entièrement financée par l’argent des contribuables. »
Depuis la signature du projet de loi par M. Newsom en 2020, Mme Ichikawa affirme avoir reçu davantage d’appels téléphoniques, de lettres et de courriels de femmes incarcérées qui s’inquiètent pour leur sécurité, les MST et les grossesses.
En Californie, les cellules pour femmes accueillent huit détenues. Certaines d’entre elles craignent donc d’être logées avec un homme qui s’identifie comme une femme et qui a un passé de violeur.
Selon un message publié le 4 mars sur Twitter par l’association Women Are Real : « À partir de [janvier] 2021, la Californie a autorisé les hommes incarcérés à être logés dans des prisons pour femmes et a donné aux hommes le droit d’insister pour que leur corps soit fouillé par le personnel féminin (que celui-ci soit ou non à l’aise avec cette pratique) ».
« Les demandes formulées par ces hommes ne pouvaient être rejetées sur la base de leur anatomie physique – par exemple des organes génitaux intacts – ou les crimes commis par ces hommes à condition qu’au moins une femme hébergée dans l’établissement ait également commis un crime similaire (Ainsi, si une femme après avoir tué son mari violent est logée dans un établissement, un homme tueur en série de femmes ne pourrait pas se voir refuser l’accès à la prison compte tenu de ses crimes). »
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