Après son entrée à la Maison-Blanche, le président américain Joe Biden a créé un poste n’ayant jamais existé dans toute l’histoire de la Maison-Blanche, « envoyé spécial pour le climat », alors que les politiques climatiques ont été placées à un niveau d’importance sans précédent par Biden et les forces qui le soutiennent.
Pourquoi la politique climatique est-elle si importante pour les politiciens de la gauche ? Ces dernières années, les politiques climatiques des États-Unis et des pays de l’Union européenne sont toutes issues de la même hypothèse, communément appelée « réchauffement climatique ». Il y a quelques années, le réchauffement climatique semblait être une conclusion scientifiquement indiscutable. Cependant, au cours des dernières années, l’hypothèse du réchauffement climatique a discrètement disparu de divers documents, slogans et propagandes associés aux politiques climatiques gouvernementales des pays les ayant initialement défendues.
Qu’est-ce qui ne marche pas avec l’hypothèse du réchauffement climatique et comment comprendre sa disparition ? Si vous essayez d’analyser le passé et le présent des politiques climatiques de différents pays, vous finirez par comprendre pourquoi le « réchauffement climatique » a disparu.
L’origine de l’hypothèse du réchauffement climatique
Qu’est-ce que le réchauffement climatique précisément ?
Selon l’Agence américaine de protection de l’environnement, les gaz à effet de serre piègent la chaleur et rendent la planète plus chaude, tandis que les activités humaines ont été responsables de la quasi-totalité de l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère au cours des 150 dernières années.
Toutefois, une telle formulation indique que le terme « réchauffement climatique » n’est pas une conclusion définitive, scientifiquement indiscutable. Par conséquent, il ne peut servir que de concept vague auquel certaines personnes choisissent de croire. En outre, personne ne peut prouver que ce soit les activités humaines qui seraient à l’origine du réchauffement climatique.
Maintenant que nous avons remarqué que ce terme disparaît des documents gouvernementaux, cela implique que l’hypothèse du réchauffement climatique n’est peut-être pas bien fondée.
Fluctuations de la température de surface ou réchauffement de la planète ?
La température de surface de la Terre est en constante évolution. Ce changement de température est généralement fluctuant, et il existe des cycles climatiques naturels. Chaque cycle peut durer plusieurs décennies ou même des millions d’années. Les fluctuations de la température de surface peuvent être régionales ou mondiales, et les facteurs à l’origine de ces changements sont nombreux et principalement dus à des facteurs naturels, notamment le rayonnement solaire, les changements d’orbite de la Terre, la dérive des continents, les modifications des courants océaniques et les mouvements orogéniques.
Ces facteurs naturels échappent au contrôle de l’homme. Bien sûr, les changements de la température de surface peuvent aussi être liés aux activités humaines, comme les émissions de gaz à effet de serre.
Cependant, si nous attribuons tous les changements de la température de surface aux activités économiques humaines, si nous exagérons les changements de température à court terme pour commencer à les considérer comme des changements permanents et irréversibles, ou si nous interprétons les fluctuations de température comme une tendance linéaire, nous nous trompons sérieusement.
Plusieurs facteurs naturels influent sur la température de surface. Tout d’abord, la dérive des plaques continentales entraîne des changements dans l’emplacement et la surface des terres et des océans, ce qui affecte la circulation atmosphérique globale et entraîne des changements de température à l’échelle mondiale ou régionale.
Deuxièmement, le mouvement orogénique de la croûte terrestre peut former des montagnes ou des vallées, et les modifications de la topographie entraînent des précipitations sur le terrain, voire la formation de glaciers alpins.
Troisièmement, le Soleil est la source d’énergie externe la plus importante pour la Terre, et ses activités affecteront la température de la surface de la Terre. Ses fluctuations de rayonnement à court terme, telles que l’activité des taches solaires avec un cycle de 11 ans et un changement de rayonnement avec un cycle de plus de 20 ans, ont toutes un impact sur le climat de la Terre. Les variations des taches solaires avec un cycle de 11 ans induisent un changement de 1,5 °C de la température stratosphérique de la Terre, rendant les hautes latitudes plus froides et les basses latitudes plus chaudes. D’après les observations des changements de température entre 1900 et 1950, ce changement est probablement à l’origine du petit âge glaciaire.
Enfin, les courants océaniques ont un impact énorme sur la température de surface de la Terre. Par exemple, le courant produit par le golfe du Mexique émet à lui seul plus de chaleur que la chaleur annuelle de la combustion du charbon dans le monde. Le cycle de changement climatique des courants océaniques est de plusieurs années ou décennies. Les modifications des courants océaniques peuvent également provoquer des changements climatiques, comme le phénomène climatique El Niño dans l’est de l’océan Pacifique.
Jusqu’à présent, la communauté scientifique n’a qu’une connaissance très limitée de la manière dont ces facteurs naturels affectent le changement climatique, et les scientifiques ne peuvent pas les décrire ou les expliquer clairement. Cependant, comme les changements de température peuvent être mesurés facilement à la surface de la Terre, certaines personnes se concentrent sur l’étude des relevés de température de surface tout en ignorant l’influence de tous les facteurs naturels et ne prennent en considération que les émissions de dioxyde de carbone (le principal composant du gaz à effet de serre) pour expliquer les changements de température à court terme sur la Terre, ce qui conduit à l’hypothèse du réchauffement climatique mondial.
Peut-on faire confiance à l’évaluation du climat par les Nations unies ?
Au cours de l’histoire de l’humanité, on a toujours cru que le changement climatique était causé par des facteurs naturels.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU a organisé une évaluation du changement climatique mondial en 1990. En 1992, cet organisme a publié le premier rapport d’évaluation du changement climatique, qui annonçait que les émissions continues de gaz à effet de serre dues aux activités humaines entraînaient une accumulation de ce gaz qui, à son tour, devrait entraîner un changement climatique.
Toutefois, avant la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, les médias de certains pays ont condamné le GIEC. Cela était dû à la découverte que lorsque cet organisme a constaté que le modèle mathématique produit par les experts qu’il avait engagés montrait une tendance à la baisse de la température à l’avenir, ces mêmes experts avaient supprimé toutes les données pertinentes dans le rapport pour le dissimuler.
En 2007, le GIEC avait prédit que les glaciers de l’Himalaya disparaîtraient complètement d’ici 2035. Mais en 2010, il a dû admettre que son rapport comportait cinq erreurs dans le calcul du taux de fonte des glaciers de l’Himalaya, le résultat recalculé montrant que le glacier de l’Himalaya ne disparaîtra pas complètement en 2035. Au lieu de cela, la disparition pourrait avoir lieu en 2350.
Le modèle mathématique douteux du GIEC, peut-il prédire avec précision le climat de la Terre dans 300 ans ? Même une prévision sur 30 ans n’est pas fiable.
Le « réchauffement climatique » signifie littéralement que la plupart des endroits sur Terre continueront à devenir de plus en plus chauds, et ne reviendront jamais aux températures plus fraîches qui prévalaient auparavant.
Or, en 2009, il a fait exceptionnellement froid dans de nombreuses régions du monde. Depuis lors, de plus en plus de personnes ont commencé à remettre en question le concept de réchauffement climatique. Plusieurs membres de la communauté scientifique ont également commencé à remettre en question le rapport du GIEC sur le changement climatique.
Par exemple, Michael Mann, climatologue et géophysicien à l’université d’État de Pennsylvanie, a toujours plaidé en faveur de la théorie du réchauffement climatique. Après avoir calculé le climat des 1 000 dernières années, il a conclu que la température atteindrait son maximum à la fin du XXe siècle. Cependant, une équipe d’experts du Comité des statistiques nationales, des Académies nationales, a annoncé que la méthode de M. Mann violait les principes mathématiques de base.
Ce qui est encore plus troublant, c’est que lorsque les communications par courrier électronique de Phil Jones, directeur du Centre de recherche sur le climat du Royaume-Uni et l’un des principaux défenseurs du réchauffement climatique, ont été piratées et divulguées, il a été découvert qu’il avait demandé à un collaborateur de dissimuler les problèmes provenant des données de température des stations météorologiques chinoises afin de valider le réchauffement climatique. La manipulation des données a permis de présenter non seulement une image exagérée du réchauffement climatique, mais également de supprimer les données concernant les anneaux annuels des arbres anciens qui montraient les changements de température sur une longue période.
En outre, de nombreuses régions des États-Unis ont connu un temps glacial en février de cette année, ce qui a une fois de plus réfuté la thèse du réchauffement climatique.
Des intérêts particuliers derrière le réchauffement climatique
Le président américain de l’époque, Donald Trump, a annoncé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le changement climatique peu après son entrée en fonction. Il estime que le réchauffement climatique est un canular, et il a une bonne base pour ce jugement, comme nous l’avons vu plus haut.
Réfléchissons à cette question : les pays doivent-ils se conformer à la politique climatique mondiale définie par les Nations unies et suivre les personnes « politiquement correctes » qui annoncent la crise du réchauffement climatique ?
Il semble que dès lors qu’une déclaration est estampillée du sceau des Nations unies, elle est immédiatement porteuse d’un sentiment d’autorité qui laisse les gens pantois. En fait, les agences des Nations unies ne représentent pas une autorité mondiale, car la réputation des Nations unies n’est pas bonne du tout. Elle a longtemps été réduite à un outil permettant aux pays en développement de faire du chantage aux pays développés. Par exemple, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies n’a pas réussi à empêcher les régimes maléfiques de commettre des violations des droits de l’homme, notamment en permettant au Parti communiste chinois (PCC) autoritaire d’échapper à la justice.
Les Nations unies fonctionnent selon la règle « un pays, un vote », et de nombreux pays en développement soutiennent la thèse du réchauffement climatique parce qu’ils soutiendraient tout argument qui finit par leur accorder de l’argent.
L’accord de Paris – qui vise à répondre au changement climatique mondial – exige des pays développés qu’ils versent de l’argent aux pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone. La Chine en est également l’un des bénéficiaires.
Il n’y a pas longtemps, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Zhao Lijian, a déclaré que la Chine exigerait des États-Unis qu’ils compensent le « paiement de longue date au Fonds vert pour le climat » dû à la Chine pendant le mandat de Trump.
L’État-parti chinois peut essentiellement obtenir tout ce qu’il veut aux Nations unies, car il sait comment satisfaire et acheter les élites corrompues des pays en développement. Bien sûr, il y a aussi des élites corrompues dans les pays développés. Le PCC est capable de manipuler les Nations unies et d’autres organisations internationales, obtenant tout ce qu’il demande, précisément parce qu’il sait comment corrompre, d’une manière ou d’une autre, les élites influentes de divers pays.
Alors que ces pays en développement obtiennent l’argent qu’ils veulent des pays développés en soutenant l’accord de Paris, les élites des pays développés occidentaux peuvent également avoir augmenté leur richesse grâce à ces projets de fonds climatiques. Tout comme des décennies de projets de développement alimentaire inchangés par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture pour les pays africains, peu importe combien d’argent a été injecté dans ces projets, il n’améliorera jamais le statut arriéré de l’agriculture dans ces pays – mais il peut certainement améliorer la richesse familiale des fonctionnaires corrompus dans les pays concernés.
Le réchauffement de la planète est-il réel ou faux ? La température mondiale augmente-t-elle ou diminue-t-elle ? C’est toujours un débat prolongé. Il convient de souligner que la recherche sur le réchauffement climatique est en fait devenue une industrie et une opportunité d’emploi pour un groupe de personnes. Pour ces personnes, ce n’est qu’en attirant l’attention du gouvernement sur les effets négatifs du réchauffement climatique qu’elles peuvent obtenir des fonds pour soutenir leur institut de recherche. Par conséquent, ils alignent toujours les conclusions de leurs recherches sur les orientations du gouvernement.
Quant à savoir pourquoi les politiciens défendent la politique climatique – au point qu’elle est devenue « politiquement correcte » aux États-Unis – c’est parce que cette question a une relation très complexe avec leur programme politique et économique.
L’ancien vice-président américain Al Gore a obtenu le prix Nobel de la paix en 2007 en prônant le réchauffement de la planète. Deux ans plus tard, cette hypothèse a été remise en question par la réalité du refroidissement planétaire. Le rapport sur le changement climatique du GIEC des Nations unies, l’hypothèse du réchauffement planétaire et l’investissement anti-carbone de Gore sont considérés par certains comme un cas typique de conspiration.
L’absurdité de la théorie du réchauffement climatique réside dans le fait qu’elle n’a pas de validation scientifique solide, mais ses défenseurs osent la pousser à l’extrême afin d’endoctriner le grand public.
Je pense que les choses se retourneront d’ici à ce qu’elles atteignent l’extrême, et que la vérité sur le réchauffement climatique émergera bientôt.
Cheng Xiaonong est un spécialiste de la politique et de l’économie chinoise basé dans le New Jersey. Cheng a été chercheur en politique et assistant de l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois, Zhao Ziyang. Il a également été rédacteur en chef de Modern China Studies.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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