Le président russe Vladimir Poutine a assuré jeudi 8 décembre que son pays allait poursuivre ses frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes, dont les précédentes salves ont provoqué des coupures d’électricité et d’eau massives en pleines températures hivernales.
« Oui, nous le faisons, mais qui a commencé ? », a lancé M. Poutine en marge d’une cérémonie de remise de médailles au Kremlin, présentant ces bombardements comme une réplique à l’explosion ayant endommagé le pont de Crimée construit par la Russie et à d’autres attaques imputées à Kiev.
Il a aussi reproché à Kiev d’avoir « fait sauter les lignes électriques de la centrale nucléaire de Koursk », une région russe frontalière de l’Ukraine, et de « ne pas approvisionner en eau » le bastion séparatiste prorusse de Donetsk dans l’Est du pays.
« Ne pas approvisionner en eau une ville d’un million d’habitants est un acte de génocide », a-t-il poursuivi, accusant au passage les Occidentaux de fermer les yeux sur ces actions des responsables ukrainiens.
« De notre côté, dès que nous nous mettons à faire quelque chose en réponse, le bruit, la clameur, le crépitement se répandent dans tout l’univers », a ironisé M. Poutine. « Cela nous ne gênera pas pour remplir nos missions de combat », a-t-il ajouté.
Depuis l’attaque du pont de Crimée en octobre, la Russie a multiplié les salves de missiles sur les infrastructures énergétiques civiles, privant des millions d’Ukrainiens de courant, voire d’eau et de chauffage au moment où l’hiver s’installe avec des températures négatives.
Selon l’opérateur ukrainien Ukrenergo, le système électrique était encore victime jeudi d’un « déficit significatif » après les dernières frappes russes lundi 5 décembre.
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