Près de 150 globicéphales, également connus sous le nom de « dauphins pilotes », ont péri après s’être échoués sur une plage éloignée de l’île Stewart, dans le sud de la Nouvelle-Zélande, ont annoncé lundi les autorités.
Cet échouement inexpliqué a été découvert par un randonneur samedi soir sur cette île qui est la troisième plus grande de Nouvelle-Zélande, et se situe à une trentaine de kilomètres au sud de l’Île du Sud.
Sur les 145 mammifères, la moitié étaient morts au moment de leur découverte.
« Malheureusement, la probabilité de parvenir à remettre les autres à l’eau était extrêmement faible », a déclaré Ren Leppens, haut fonctionnaire du ministère de la Conservation (DOC) sur l’Île Stewart.
Les échouements de cétacés sont fréquents en Nouvelle-Zélande. Les autorités sont confrontées en moyenne à plus de 80 cas par an. Mais la plupart du temps, seul un animal échoue à la fois.
Dimanche, 10 orques pygmées ont été retrouvés coincés sur la plage de 90 Mile Beach, dans le nord de l’Île du Nord. Deux sont déjà morts, et les autorités tenteront mardi de remettre à l’eau les huit autres.
Un grand cachalot a par ailleurs péri dans la nuit de samedi à dimanche non loin, à Doubtless Bay. Un cachalot pygmée femelle a également été découvert sur la côte ouest de l’Île du Nord.
Les raisons de ces échouages sont encore inconnues. Il existe de multiples théories à ce sujet, topologie des côtes, possibilité que les cétacés répondent à des appels de détresse.
Ils peuvent être dû aussi à des maladies, à la marée descendante, à une météo défavorable ou au fait d’être poursuivi par un prédateur.
Les dauphins-pilotes se déplacent souvent en groupe et quand ils s’échouent, ils le font généralement en masse.
D. S avec AFP
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