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Près de Dieppe : abattu en 1944, un bombardier allié a été retrouvé par des passionnés d’histoire

avril 13, 2022 8:08, Last Updated: avril 13, 2022 8:08
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Le 20 avril 1944, un avion de la Royal air force, sous le feu des Allemands, a explosé dans les airs avant de s’écraser au sol à Pourville sur le territoire de Hautot‑sur‑Mer (Seine‑Maritime). Soixante‑dix‑huit ans plus tard, presque jour pour jour, des passionnés d’histoire de l’aviation ont retrouvé ses traces après deux ans de recherches.

Deux mitrailleuses et des centaines de pièces de métal fondu : voilà le butin récolté par les membres de l’association dieppoise Pilotes et Cie, qui a enfin retrouvé la trace d’un avion allié abattu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un Halifax LW692 PT‑V, indique France 3.

Remontons tout d’abord l’histoire jusqu’à la date du 20 avril 1944. Ce jour‑là, un bombardier de la Royal air force transportait un équipage de sept soldats, des Britanniques et des Canadiens, avec une mission bien précise. Il faisait partie d’une flotte de 174 avions qui se rendait au‑dessus de Lens pour bombarder la gare de cette ville du Pas‑de‑Calais.

Abattu par les Allemands

Au lieu de passer entre Dieppe et Le Tréport comme prévu, l’Halifax LW692 PT‑V a dévié de sa route et a été la cible des Allemands, rapporte le journal local Les Informations dieppoises.

« Il a pris feu, il est alors passé au‑dessus de Petit‑Appeville et s’est dirigé vers Pourville pour trouver un endroit où s’écraser sans tomber sur des habitations », explique François Kowal, le président de l’association Pilotes et Cie.

Parmi l’équipage, quatre soldats ont sauté en parachute ‑ deux d’entre eux seulement ont survécu. Les corps des trois autres n’ont pas encore été retrouvés, ce qu’espère faire l’association, qui est déjà en contact avec la famille de cinq des membres d’équipage de l’Halifax afin de leur rendre hommage.

Des fouilles jusqu’en juin 2022

C’est en recoupant les informations disponibles que François Kowal a déterminé que les restes du bombardier se trouvaient dans un champ de Pourville, face au restaurant L’Huitrière et en direction de la grange Monet. Il était tellement convaincu qu’il a obtenu l’accord de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), ainsi que de la commune et de l’exploitant du champ pour effectuer des fouilles.

« Elles m’ont été autorisées jusqu’en juin, en creusant au maximum à 30 cm de la surface », dit le président de l’association. Grâce au détecteur de métaux, il a rapidement prouvé que son intuition était bonne.

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