Un aigle s’est retrouvé sur la terrasse d’un restaurant à Antibes, près de Nice (Alpes-Maritimes), le 10 octobre dernier. L’oiseau, qui semblait blessé, a surpris tous les clients et le personnel présent.
Attablés à la terrasse du restaurant Les filles du Micocoulier, situé dans le vieil Antibes, les clients n’ont pas caché leur étonnement en voyant se poser un aigle devant leurs yeux. Cette soudaine irruption s’est produite dans l’après-midi du jeudi 10 octobre, ainsi que le relate France Bleu.
« Au moins 90 centimètres d’envergure »
Selon nos confrères, il s’agissait d’un circaète Jean-le-Blanc, une espèce de rapaces spécialisée dans la chasse aux reptiles, principalement les serpents. « C’est un sacré spécimen, au moins 90 centimètres d’envergure, ça nous a tous surpris », a indiqué à la radio Stéphane, le gérant de l’établissement.
Ce dernier souligne que l’aigle s’est probablement empêtré dans les branches du micocoulier se trouvant au-dessus de son établissement. L’oiseau migrateur, qui devait être en pleine période de migration, « était peut-être fatigué de son voyage et a fait une halte à Antibes », a poursuivi Stéphane.
🦅 Un aigle à table sur la terrasse d’un restaurant à Antibes
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— Tanguy de Lanlay (@tanguydl) October 14, 2024
« On va tout faire pour essayer de le libérer »
Patrick Castellano, un retraité passionné d’oiseaux, a déclaré à BFMTV ce 14 octobre que lorsqu’il a vu cet aigle blessé, il a voulu tenter de le sauver. « J’ai vu qu’il était très faible, il ne tenait pas sur ses pattes », explique-t-il, précisant que dès le lendemain, une fois chez lui, l’aigle tenait à nouveau sur ses pattes et s’alimentait sans régurgiter sa nourriture. « J’ai dit, il a des chances d’être sauvé ».
La clinique de Grasse a indiqué à nos confrères que l’oiseau avait une chance de s’en sortir, après plusieurs semaines de convalescence. « Son pronostic est plutôt bon », « il est vif », et ce malgré sa maigreur et sa blessure, a assuré de son côté Juliette Vanet, soigneuse animalière au centre de soins des Alpes-Maritimes. « On va tout faire pour essayer de le libérer », afin qu’il puisse retrouver la nature, a-t-elle encore glissé. Un vœu qui ne pourra sans doute pas se réaliser avant 2025.
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