En voulant arnaquer son assurance, un homme avait mis volontairement le feu à sa voiture le 26 octobre dernier à Oissel, près de Rouen (Seine-Maritime). Mais l’escroquerie a rapidement été dévoilée grâce aux caméras de vidéosurveillance qui avaient filmé toute la scène.
Pour avoir incendié lui-même sa voiture tout en déclarant le sinistre à son assurance, un homme – qui n’avait initialement pas de casier judiciaire – a été condamné à une peine de prison avec sursis ce mercredi 13 novembre par le tribunal de Rouen, relate Actu.fr.
Le lendemain, il porte plainte pour « incendie volontaire »
L’individu avait échafaudé son plan et pensait avoir mis toutes les chances de son côté pour tromper son assureur. Après avoir mis le feu à sa voiture, garée à Oissel le soir du 26 octobre, il s’était rendu au commissariat de police de Rouen dès le lendemain, portant plainte pour « incendie volontaire ». Il avait ensuite effectué « une déclaration de sinistre à son assurance », selon un communiqué du procureur de Rouen Sébastien Gallois, ainsi que le rapportent nos confrères.
Mais l’individu avait omis un détail, il n’avait pas remarqué que les caméras de vidéosurveillance d’Oissel l’avaient filmé en plein délit. En menant leur enquête, les policiers municipaux ont rapidement compris qu’il s’agissait d’une arnaque.
Ils ont en effet découvert en image comment l’homme avait procédé, dans cette soirée du 26 octobre. Après avoir garé son véhicule dans la rue Lecomte à Oissel, l’homme l’a aspergé de diluant pour peinture. À l’aide d’un briquet, il a ensuite mis le feu aux sièges, puis a refermé la portière et quitté les lieux. Le liquide inflammable a fait son travail en consumant la voiture.
Il écope de 10 mois de prison avec sursis
Ce mercredi 13 novembre, l’arnaqueur a été interpellé puis placé en garde à vue par les forces de l’ordre, reconnaissant les faits qui lui étaient reprochés. Il a été déféré le jour même devant le procureur de la République de Rouen, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), pour tentative d’escroquerie et dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles.
Le procureur a indiqué dans son communiqué que l’homme, « sans aucun antécédent judiciaire », avait été condamné à 10 mois d’emprisonnement avec sursis, ainsi qu’à une privation du droit d’éligibilité pendant 2 ans, « à titre de peine complémentaire ».
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