Nous sommes aujourd’hui à environ six semaines seulement de la mise en œuvre du simulacre de la présidence de Joseph Robinette Biden, et pourtant l’ère Biden semble être déjà proche de sa fin.
Un vieux maladroit, constamment assisté par sa femme Jill et ayant l’ombre de sa vice-présidente Kamala Harris en arrière-plan, Biden semble incapable de faire autre chose que de signer un paquet d’ordres exécutifs que ses supérieurs lui mettent sous le nez. Ceci en attendant, épuisé, que son équipe lui permette enfin de « faire dodo » lors de sa journée de travail et le ramène à la Maison-Blanche pour qu’il s’allonge avant midi.
Ce serait drôle si ce n’était pas si tragique – ou, peut-être, ce serait tragique si ce n’était pas si drôle. Personne n’a jamais pris Biden pour un intellectuel ; en effet, il a longtemps agi comme un rustre dans un bar, plein de fanfaronnades et de vantardise non étayée.
Kamala Harris dans les coulisses
La bonne nouvelle est qu’il ne restera probablement pas très longtemps à son poste. La mauvaise nouvelle est de se rendre compte qui pourrait le remplacer : sa vice-présidente Kamala Harris – l’une des candidats les plus dangereux à la présidence qui n’a obtenu aucun soutien de l’électorat démocrate lors de sa courte et désastreuse campagne pour l’investiture démocrate aux élections présidentielles de 2020. Comme je l’ai écrit en avril 2018, avant même qu’elle se lance dans la course présidentielle :
« Elle combine la race d’Obama et le sexe d’Hillary et, en tenant compte de la politique identitaire actuelle, elle sera difficile à égaler. Les autres candidats – Bernie Sanders et Joe Biden – sont de vieux hommes blancs qui n’auront plus aucune chance lorsque les membres habituels de la gauche commenceront à manifester en masse, à scander et à provoquer des émeutes. »
Comme prévu, nous avons vu en Amérique de 2020 des masses se rassembler, scander et provoquer des émeutes, mais Harris n’a pas pu en tirer profit en s’étant déjà retirée des primaires démocrates. Ainsi, lorsqu’il est devenu évident qu’elle n’allait pas se rendre au Bureau ovale de la Maison-Blanche par ses propres moyens, les stratèges des démocrates/Obama ont persuadé leurs autres candidats en lice (Pete Buttigieg, Amy Klobuchar) de se retirer de la course pour laisser la place à Biden, à condition que Harris soit son choix pour la vice-présidente. Et voilà…
Pourtant, les couteaux sont déjà aiguisés pour le malheureux homme de paille qui a eu récemment de la peine à faire même un court discours au Texas, oubliant ou mal prononçant plusieurs noms. « Qu’est-ce que je fais là ? », s’est-il exclamé, frustré. « Je suis en train de perdre le fil. »
C’était une bonne question, et Joe Biden n’est pas le seul à la poser. Un mois avant les élections présidentielles de l’année dernière, Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants a, d’une manière inattendue et à première vue inexplicable, évoqué le sujet du 25e amendement qui permet le remplacement d’un président incapable d’assumer ses fonctions. Ceci par le biais d’une sorte de coup d’État du cabinet ou d’une commission de médecins, de psy et de politiciens. Si vous pensez que Mme Pelosi visait le président Trump, détrompez-vous. « Il ne s’agit pas du président Trump », a-t-elle martelé sans ambages.
La semaine dernière encore, un groupe de démocrates, dirigé par deux membres de la Chambre des représentants, a demandé que Biden soit privé de sa seule autorité pour lancer une frappe nucléaire et que ceux qui sont aux postes de vice-président et de président de la Chambre prennent part dans une telle décision. (Est-ce que ses démocrates savent quelque chose que nous n’avons pas pu apprendre des sources officielles ?) Le fait que Harris soit la vice-présidente et que Pelosi la présidente de la Chambre n’est, évidemment, qu’une pure coïncidence…
On peut bien s’attendre à ce que des motions similaires visant à réduire l’autorité de Biden augmentent à mesure que sa capacité mentale diminue.
Le retour de Trump
En même temps, lors de la Conférence d’action politique des conservateurs du 28 février, Donald Trump est revenu sur la scène politique en prononçant un discours acclamé par les républicains et en affirmant son contrôle sur leur parti – immédiatement qualifié par CNN de « nouvelle menace pour la démocratie américaine ». Trump a laissé également entendre qu’il pourrait se représenter aux élections présidentielles de 2024.
On peut se rappeler qu’à l’époque de la Rome antique, après le suicide de l’empereur Néron en 68 apr. J.-C., l’Empire romain a connu l’Année des quatre empereurs – une période de troubles et de guerre civile qui a finalement pris fin avec l’arrivée au pouvoir de Vespasien en 69, après que Galba, Otho, Vitellius sont tombés chacun à son tour. Ce n’est qu’alors que la situation politique se stabilise pendant quelques années avec l’installation au pouvoir de la dynastie des Flaviens.
De leur côté, les États-Unis peuvent bien faire face à l’Année des trois présidents. Tout d’abord, 2021 a commencé avec Trump à la Maison-Blanche, suivi de Biden à partir du 20 janvier, tandis que Harris est désormais favorite pour le remplacer. Ceci une fois que la détérioration mentale de « sleepy » Joe devient impossible à ignorer même pour les lèche-bottes des médias. Imaginez, il n’y aura plus d’histoires « percutantes » dans les médias américains parlant de la glace préférée de Biden ou décrivant comment il a battu sa petite-fille dans un jeu vidéo.
Des histoires bien importantes, en effet… Cependant, cela pourrait être pire, et ce sera probablement le cas lorsque l’état de Biden se détériorera davantage et que les démocrates décideront à porter leur coup. Il ne leur faudra pas beaucoup d’efforts pour le destituer et faire entrer leur premier choix dans la Maison-Blanche. Et là, nous serons vraiment dans le pétrin.
Michael Walsh est l’éditeur du site The-Pipeline.org et l’auteur de livres The Devil’s Pleasure Palace et The Fiery Angel. Son dernier livre, Last Stands, une analyse du comportement humain lors des conflits militaires de la Grèce antique à la guerre de Corée, a été publié récemment.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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