Ce mercredi 16 mars, la candidate PS à l’élection présidentielle Anne Hidalgo a dénoncé « une violence sociale » avec la proposition du candidat Emmanuel Macron d’un allongement progressif de l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
« Quelqu’un de gauche ne peut pas accepter que l’on fasse cette violence sociale que l’on va faire notamment aux plus fragiles, aux personnes qui ont des emplois difficiles, qui triment toute leur vie et qui vont voir leur âge de la retraite reporté à 65 ans, c’est-à-dire à un moment où il ne leur restera quasiment plus d’espérance de vie », a affirmé Anne Hidalgo sur Europe 1.
La candidate du Parti Socialiste (PS) veut garantir le maintien de l’âge légal actuel de 62 ans et rétablir, en plus des six existants, les quatre critères de pénibilité supprimés par le Président sortant.
Courez voir le dernier spectacle d’@Anne_Hidalgo, c’est à mourir de rire :
« J’ai vu mes proches mourir à 60 ans, à 61 ans, donc je maintiens l’âge de la retraite à 62 ans ». ? pic.twitter.com/zenJJbZnax— Yes We Clown (@yesweclown) March 15, 2022
Anne Hidalgo a, par ailleurs, estimé que le chef des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, en tête des candidats de gauche dans les sondages, avait fait « une faute politique » en 2017 en refusant de choisir au second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Relancée sur l’hypothèse d’un ralliement au candidat de l’Union populaire, Mme Hidalgo a déclaré que « jamais les dynamiques ne se créent par des ralliements de cette nature ».
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