Selon le Dr Maarten Fornerod, biologiste moléculaire néerlandais, il faut être « très prudent avec les médicaments génétiques », qui souligne que selon une étude récente les vaccins ARNm produisent des protéines étrangères, aux risques potentiels inconnus.
Lors d’une émission diffusée le 20 décembre sur la plateforme d’information allemande Blckbx, le Dr Fornerod a été interrogé sur une étude publiée le 6 décembre dans Nature. Celle-ci montre que les vaccins à ARNm produisent des protéines étrangères, autres que la protéine S visée par l’immunisation. « Les conséquences sont que vous obtenez ces protéines inattendues, ces protéines mélangées, qui ne sont pas reconnues par la cellule », dit le Dr Fornerod.
« Mais comme pour un mot, si vous mélangez les lettres d’un mot, vous obtenez parfois un mot qui signifie quelque chose. La question est alors de savoir comment la cellule réagit à cela. Quel type d’instruction donne-t-il à la cellule ? Je pense qu’il s’agit là d’un danger possible. »
« Si une cellule cérébrale commence à fonctionner moins bien, il est évident qu’au bout d’un certain temps, on remarque que le corps fonctionne moins bien », explique le Dr Fornerod. « Il a été démontré que ces protéines étrangères peuvent en effet déclencher une réponse immunitaire. »
L’un des principaux problèmes est que les effets nocifs des protéines étrangères sont « imprévisibles », selon le biologiste moléculaire, qui ajoute qu’on ne sait pas comment un organisme, son système immunitaire et ses cellules réagissent à ces protéines.
Le Dr Fornerod explique : « Nous devons être très prudents avec les médicaments génétiques. Il ne s’agit pas seulement des vaccins ARNm, mais aussi de CRISPR-Cas, ainsi que des manipulations génétiques visant à guérir des maladies. Il faut être très prudent, car il peut y avoir des choses inattendues auxquelles on peut s’attendre ».
Il prévient que des conséquences similaires seront observées dans d’autres vaccins ARNm actuellement développés par des sociétés telles que Moderna et Pfizer.
« Ils ont toute une série de vaccins à ARNm prévus contre la grippe, contre le VRS. Mais ils souffriront tous de ce problème » de générer des protéines étrangères.
Implications de l’étude
L’étude de Nature du 6 décembre s’est concentrée sur la question de la production de protéines étrangères déclenchée par les injections d’ARNm. Les vaccins à ARNm Covid-19 agissent en permettant à l’organisme de fabriquer des protéines S qui imitent le virus Covid-19.
Une étude ayant eu l’effet d’une bombe sur le « décalage du cadre ribosomal » des vaccins :
Paul Marik | ATL:NOW
L’organisme réagit ainsi aux protéines S, ce qui génère une immunité protectrice. Si le virus Covid-19 devait pénétrer dans l’organisme à l’avenir, cette immunité protectrice neutraliserait l’envahisseur étranger.
Cependant, les chercheurs ont découvert que « la machinerie cellulaire qui ‘lit’ les ARNm ‘glisse’ lorsqu’elle est confrontée à des répétitions de modification chimique trouvée couramment dans les ARNm thérapeutiques », selon le communiqué de presse de l’étude.
« En plus de la protéine visée, ces dérapages entraînent la production de protéines non souhaitées qui déclenchent une réponse immunitaire involontaire. »
Dans une récente interview accordée à « American Thought Leaders », le Dr Paul Marik, médecin spécialiste des soins intensifs, a expliqué le processus.
« Normalement, l’ARN messager (ARNm) contient de l’uridine. C’est ainsi que le corps est fait. Mais pour que cette technologie fonctionne, ils (les fabricants de vaccins) ont dû remplacer l’uridine par une pseudo-uridine. L’étude montre que lorsque l’on met une pseudouridine à la place de l’uridine, le ribosome saute ou lit mal l’ARN messager ».
Dans les cellules, les ribosomes produisent des protéines à partir d’acides aminés. Lorsque des vaccins à ARNm sont injectés, le ribosome lit l’ARNm pour produire la protéine.
Cependant, comme le ribosome lit mal l’ARNm à cause de la pseudouridine, « il en résulte la fabrication d’une protéine anormale. Ainsi, au lieu de produire une protéine d’épi, il produit une protéine erronée qui peut être toxique ».
L’étude a été menée par des chercheurs de plusieurs organisations, dont Cambridge et Oxford.
Risque lié aux protéines étrangères
Le groupe néerlandais à but non lucratif « The Doctors Collective » a souligné dans un billet du 15 décembre que, selon l’étude de Nature, les protéines étrangères peuvent représenter « jusqu’à 10 % de la production totale » de protéines.
« Les protéines étrangères qui sont produites ne sont pas naturelles », précise l’étude. L’un des tests effectués dans le cadre de l’étude a montré que les protéines étrangères ont été « induites dans cinq des 21 vaccins ARNm de Pfizer étudiés », ce qui correspond approximativement à un participant sur quatre, selon l’étude.
Le comportement de ces protéines étrangères dans une cellule est « imprévisible », note l’étude, tout en suggérant qu’elles peuvent finir par perturber « un processus important ». Elles peuvent également « déclencher des réponses immunitaires nocives chez certaines personnes ».
« Le collectif de médecins estime que le principe de précaution doit prévaloir et qu’en raison de tous les problèmes inattendus liés à cette technologie, des études de sécurité appropriées doivent d’abord être réalisées et aucune autre expérimentation sur la population ne devrait être autorisée », selon le groupe.
Lors de l’émission allemande du 20 décembre, il a été demandé au Dr Fornerod si les fabricants de vaccins savent que les ARNm produisaient des protéines étrangères. « Je suppose que non. Mais ils n’y ont pas non plus regardé de très près», a-t-il répondu.
Les fabricants « vérifient si le code donne un produit de masse à peu près correct. Mais pas dans les cellules humaines. Et ils n’ont pas davantage vérifié si la protéine qu’ils pouvaient détecter avait effectivement la bonne composition », dit le Dr Fornerod.
« Ils ont également constaté la création de produits plus petits. Mais ils n’ont jamais vérifié ce qu’il en était réellement. L’EMA (Agence européenne des médicaments) leur a posé la question, je crois. Mais il n’y a jamais eu de réponse claire à ce sujet ».
L’immunologiste Theo Schetters, qui participait également à l’émission, a souligné que l’étude de Nature complique les dangers posés par les vaccins à ARNm.
Outre la production de protéines étrangères, il a été démontré que les vaccins ARNm contenaient également des « contaminations d’ADN », a-t-il déclaré.
« Nous ne voulons pas de ces contaminations non plus. L’ADN pénètre également dans les cellules par le biais de ces particules, comme ça. Et s’il se retrouve dans des cellules en division, il y a de fortes chances que des morceaux d’ADN (contaminant) soient tout simplement intégrés à votre ADN ».
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