Un incendie qui s’était déclaré dimanche après-midi à Torreilles (Pyrénées-Orientales) et propagé vers Sainte-Marie-la-Mer, a été maîtrisé dans la nuit, après avoir brûlé 60 hectares de végétation, a-t-on appris auprès des pompiers.
« L’incendie a été fixé vers 21h15 et les pompiers ont ensuite passé la nuit à le noyer », a affirmé à l’AFP un porte-parole du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) des Pyrénées-Orientales.
« Sept personnes ont été mises en sécurité » en raison de l’incendie qui a mobilisé jusqu’à « 170 sapeurs-pompiers au plus fort de l’intervention pour quelque 60 véhicules de lutte », a précisé le SDIS, dans un communiqué.
Par ailleurs, « sept sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés et ont été pris en charge par l’équipe du service de santé du SDIS66 », selon la même source.
Cet incendie, qui avait été attisé par des vents violents (tramontane à 95 km/h), fait suite au premier feu d’ampleur de la saison, qui s’est déclaré samedi dans les Bouches-du-Rhône et a ravagé 110 hectares de végétation au sein du parc naturel des Alpilles.
Un déficit énorme de pluie
Les Pyrénées-Orientales font face en ce début d’année à un épisode prématuré de sècheresse dû à un manque chronique de précipitations.
Cette sècheresse, combinée à des épisodes de tramontane, crée un terrain favorable aux incendies.
« Un feu à cette période-là, c’est exceptionnel. On a un déficit énorme de pluie », a confirmé le porte-parole du SDIS, évoquant « une vingtaine de jours sans pluie accompagnée d’une période de vents très forte, engendrant le dessèchement de la végétation ».
La situation est « sévère comme en plein mois de juillet et août », a-t-il ajouté.
Les pompiers du département ont ainsi dû intervenir à plusieurs reprises dans la semaine sur des départs de feu, une situation inédite pour un mois de février.
Vendredi, huit hectares ont brûlé sur la commune de Corneilla-la-Rivière, également dans les Pyrénées-Orientales, à la suite d’un écobuage ayant dégénéré.
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