À l’heure des politiques du « woke » et de l’effacement des différences entre les hommes et les femmes, sommes-nous en train de perdre de vue les qualités distinctives de la virilité ? Nous pensons que oui, et celles-ci sont très différentes des simples caractéristiques masculines.
Être un homme est une fonction de parties du corps et d’ADN distincts. Être un homme est entièrement une question de caractère – ce qu’un homme choisit de faire et comment il le fait. Il incombe aux pères de prêcher par l’exemple et d’enseigner à leurs garçons ce qu’il faut pour grandir et assumer le rôle unique qui leur revient dans la société.
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une liste exhaustive, voici quelques-unes des qualités les plus importantes, les plus répandues et les plus culturellement attendues des hommes, selon des anthropologues, des psychologues et des sociologues qui ont étudié la virilité dans diverses cultures et époques.
Le courage : Avant tout, un homme ne recule pas lorsqu’un défi s’impose. Il est prêt à affronter le danger et les difficultés, et à faire des sacrifices pour le bien des autres.
Aller de l’avant : Un homme est le premier à se lever de son siège (au sens propre et figuré) lorsqu’une crise survient. L’homme prend des initiatives pour résoudre les problèmes.
Subvenir aux besoins des autres et les protéger : Un homme doit apprendre et être prêt à subvenir aux besoins et à prendre soin de ceux qui dépendent de lui. Cela se manifeste généralement par le fait d’être un mari et un père. Même s’il ne se marie pas, l’homme subvient aux besoins des autres. Comme le conclut à juste titre l’anthropologue David Gilmore, « un homme produit plus qu’il ne consomme », et la communauté bénéficie de son travail et de sa générosité.
L’autonomie : Un homme se suffit à lui-même et refuse de dépendre des autres pour son bien-être. La devise des scouts est « Sois prêt » (Be Prepared), car l’homme ne veut pas avoir à dépendre de la préparation d’un autre.
L’honnêteté et la force morale : Un homme fait ce qui est juste et dénonce ce qui ne l’est pas. Il traite les autres avec intégrité. On peut lui faire confiance pour faire ce qui est juste, même lorsque personne ne regarde. Sa parole est sa garantie.
La ténacité : Un homme n’abandonne pas facilement ou ne recule pas devant l’adversité. L’expression « c’est impossible » ne lui vient pas facilement à l’esprit.
La maîtrise de soi : Un homme est conscient de ses propres limites – sa force, ses désirs, son indépendance, ses paroles et son pouvoir – et les respecte. Il appelle les autres à faire de même. Il se donne une ligne de conduite et la respecte.
Sous l’autorité : Aucun homme n’est un renégat. Il reconnaît qu’il est sous l’autorité d’un autre – qu’il s’agisse d’un patron, de son propre père, de son pasteur et, finalement, de Dieu. Il agit en conséquence. Il défie respectueusement ceux qui ont l’autorité lorsque la conscience l’exige, mais rarement.
Faire preuve de respect : Un homme bon fait preuve de respect envers lui-même et envers ceux qu’il rencontre, quelle que soit leur position. Il les regarde dans les yeux et donne une poignée de main ferme à un homme, et de la gentillesse à une femme. Il aide les autres à connaître leur valeur.
La loyauté : Un homme est loyal envers sa famille, ses amis et sa communauté, même au prix de sa propre vie.
L’humilité : Un homme estime que les autres ont de la valeur et les élève. Il comprend la force qu’il y a à s’excuser et à demander pardon.
La bienveillance : Cela peut sembler une qualité féminine, mais un homme voit les difficultés des personnes vulnérables et leur vient volontiers en aide. Il s’agit d’une force morale. Un homme n’exploite pas la faiblesse d’une personne innocente.
Il vit son caractère : Enfin, si la virilité est un ensemble distinct de traits de caractère, la dernière qualité est qu’il les vit en action, et qu’il le fait ostensiblement dans la communauté. La passivité est l’exact opposé de la virilité.
On peut dire qu’un homme bon fait la bonne chose au bon moment, de la bonne manière et pour les bonnes raisons. S’il ne le fait pas, nous avons raison de dire : « Ce n’est pas un homme bon » ou « Il doit devenir un homme. »
Jim Daly est président de Focus on the Family. Glenn T. Stanton est le directeur des études mondiales sur la formation de la famille à Focus on the Family.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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