Un juge de paix du comté du Texas du Sud, aux États-Unis, était parmi les quatre personnes arrêtées le mois dernier, pour 150 chefs d’accusation de fraude électorale liée aux élections primaires de 2018, dans le comté de Medina, selon des sources d’information.
Le 11 février, l’unité de lutte contre la fraude électorale du procureur général du Texas a arrêté le juge de paix du comté de Medina, Tomas Ramirez, après avoir arrêté précédemment Leonor Rivas Garza, Eva Ann Martinez et Mary Balderrama sur des allégations de fraude électorale, rapporte la station de télévision américaine News4SA.
L’affaire porte sur des allégations de récolte de votes dans des centres d’assistance du comté de Medina lors des élections de 2018, selon une déclaration du bureau du procureur général du Texas, Ken Paxton
M. Ramirez est accusé de fraude électorale organisée, d’assistance au vote par correspondance et de possession illégale d’un bulletin ou d’une enveloppe électorale (17 chefs d’accusation), selon le média.
Mme Balderrama est accusée d’un chef d’accusation de fraude électorale organisée, de neuf chefs d’accusation de vote illégal, de deux chefs d’accusation de possession illégale d’un bulletin de vote ou d’une enveloppe électorale, d’un chef d’accusation de demande de vote par correspondance, de deux chefs d’accusation d’assistance illégale au vote par correspondance, de deux chefs d’accusation de falsification d’un dossier du gouvernement et de huit chefs d’accusation de fraude électorale.
Mme Garza fait face à un seul chef d’accusation de fraude électorale organisée, deux chefs d’accusation de vote illégal, huit chefs d’accusation de possession illégale d’un bulletin de vote ou d’une enveloppe électorale, deux chefs d’accusation de fraude électorale et quatre chefs d’accusation d’utilisation frauduleuse d’un bulletin de vote par correspondance.
Selon News4SA, Mme Martinez est accusée d’un seul chef d’accusation de fraude électorale organisée, de neuf chefs d’accusation de vote illégal, de 28 chefs d’accusation de possession illégale d’un bulletin de vote ou d’une enveloppe électorale, de trois chefs d’accusation pour avoir prétendument agi en tant qu’agent, de cinq chefs d’accusation de falsification d’un dossier du gouvernement, de 14 chefs d’accusation de fraude électorale et de quatre chefs d’accusation d’utilisation frauduleuse d’un bulletin de vote par correspondance.
Le bureau du procureur général du Texas n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaires d’Epoch Times.
Dans un autre dossier, Raquel Rodriguez, une femme du Texas qui se vantait de pouvoir faire passer des milliers de votes pour des dizaines de milliers de dollars en espèces, a été arrêtée en janvier pour fraude électorale et vote illégal.
Mme Rodriguez a été filmée au cours d’un projet d’infiltration de Project Veritas, une organisation journalistique d’investigation à but non lucratif. Elle a été filmée dans des séquences divulguées l’année dernière, selon lesquelles elle pouvait délivrer « au moins 5 000 » votes « à l’échelle du comté » pour 55 000 $ (plus de 45 000 €) en espèces. Elle a reconnu que ce dont elle parlait pourrait lui valoir une peine de prison.
Sur la base de ces images, Ken Paxton, un républicain, a ouvert une enquête. M. Paxton a annoncé le 13 janvier que cette enquête avait conduit à une arrestation.
Mme Rodriguez risque une peine de prison allant jusqu’à 20 ans si elle est reconnue coupable.
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