Les débordements du Nouvel An à Strasbourg n’ont vraiment pas été du goût du préfet du Bas-Rhin, Jacques Witkowski. Dans une lettre, ce dernier a fait comprendre aux parents des enfants qui ont participé aux violences urbaines qu’il pouvait très bien réexaminer leur autorisation de rester sur le territoire.
Mieux vaut ne pas trop le titiller. Le préfet du Bas-Rhin, Jacques Witkowski, a convoqué par courrier plusieurs dizaines de parents de mineurs délinquants, qui ont participé aux violences urbaines du Nouvel An à Strasbourg, révèle Europe 1.
Une convocation solennelle accompagnée d’une menace : pour les parents étrangers qui ne se présenteraient pas à la préfecture, il n’est pas impossible que leur droit de séjour sur le territoire national soit réexaminé. Un objectif : en « appeler à la responsabilité des parents ».
« Mon stylo ne tremblera pas »
« Je rappelle quand même que pour rester sur le sol français, on doit avoir un comportement qui est conforme au respect des lois et des règlements « , explique-t-il auprès d’Europe 1. « On pourra peut-être prendre des décisions comme un retour au pays, si ce sont des délinquants réitérant. Et mon stylo ne tremblera pas », affirme-t-il.
La veille du Nouvel An à Strasbourg, 16 feux de véhicules et 38 feux de poubelles avaient été déclarés dans les quartiers nord de la ville alsacienne. 11 individus avaient été interpellés et 10 d’entre eux placés en garde à vue. 14 personnes avaient déjà été arrêtées le 29 décembre pour des faits similaires. Au total, sur une centaine de personnes interpellées durant cette période, on retrouve une trentaine de mineurs.
« Des enfants de 12-13 ans font face à la police »
« Des mineurs se trouvent dans la rue à 23 heures, avec des bouteilles incendiaires, des mortiers d’artifice… Les parents ne peuvent pas ignorer cela. J’ai donc voulu les interpeller fermement : que fait votre fils dans la rue ? », a-t-il déclaré.
« Lorsque l’on voit quelques dizaines de jeunes, voire des enfants de 12-13 ans, manipuler des mortiers d’artifice, faire face à la police nationale, mettre le feu à des véhicules, cela soulève un certain nombre de questions », déplore Jacques Witkowski auprès de nos confrères. « Tout simplement, j’ai voulu appeler à la responsabilité familiale afin que cela ne se reproduise plus », ajoute-t-il.
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