Véronique Lévesque n’avait que 29 ans et était enceinte de 35 semaines lorsqu’elle a été victime d’une rupture d’anévrisme au cerveau. Les médecins ont réussi à sauver son bébé mais la jeune femme est décédée après avoir passé 17 jours dans le coma.
Le matin du 3 avril, l’animatrice radio de Rythme FM était sur les ondes, comme tous les jours de la semaine entre 5h30 et 9h00. Selon son collègue Karl Blanchard, elle ne présentait aucun symptôme de maladie, indique Le Nouvelliste.
En fin d’après-midi ce même 3 avril, Véronique Lévesque a été victime d’une rupture d’anévrisme. « Le choc que son cerveau a reçu lui a fait faire un takotsubo, un problème qui rend le cœur très défaillant. Son corps et son cerveau ne recevaient alors plus l’oxygène nécessaire », a écrit son fiancé, Félix L’Écuyer, sur Facebook.
La jeune femme a été placée dans un coma artificiel. Une césarienne d’urgence a permis de sortir le bébé à temps. La petite Lauralie « se porte miraculeusement bien aujourd’hui », explique Félix L’Écuyer.
Véronique Lévesque est ensuite restée dans le coma pendant 17 jours. « Malheureusement, les dommages étaient trop importants et elle nous a quittés samedi dernier le 20 avril », continue le fiancé endeuillé.
« Le soleil qui se levait avant le lever du soleil »
L’émoi provoqué par cette triste nouvelle a provoqué une onde de choc dans le monde médiatique. Une pluie d’hommages a suivi.
« Véro, à tous les matins, c’était le soleil qui se levait avant le lever du soleil, quand on arrivait à la station », a déclaré sur les ondes l’animateur radio Alexis Samson, qui l’a côtoyée de près. « Il y aura une étoile de plus dans le ciel ce soir », a-t-il ajouté, la voix nouée par l’émotion.
Avant d’intégrer l’équipe de la radio Rythme FM il y a deux ans, Véronique Lévesque a fait un passage remarqué à TVA Trois-Rivières. Son ancienne collègue de cette chaîne de télévision, Isabelle Perron, se souvient de l’empathie de la jeune femme quand elle parlait aux itinérants pour mieux les comprendre : « Elle accueillait tout le monde de la même façon, sur le même pied d’égalité », explique-t-elle à TVA Nouvelles.
« Elle était éblouissante et ça transperçait l’écran », ajoute la cheffe d’antenne de TVA, Cassandre Forcier-Martin.
Son coanimateur Karl Blanchard a déclaré : « Elle laisse un grand vide ici, à notre travail, et chaque nuit en entrant ici, on s’attend à entendre sa voix, mais elle n’est plus là, c’est difficile de s’imaginer qu’on ne la reverra plus, notre Véro, difficile de penser que la vie aussi peut s’arrêter à 29 ans. »
« Une femme extraordinaire et une excellente journaliste et animatrice »
Les hommages sont aussi venus du monde politique. L’ancien sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, qui lui a donné plusieurs entrevues, parle d’une « journaliste chevronnée et comment sympathique à la cause que je défends depuis des années », soit la défense des droits des victimes d’actes criminels.
Jean Lamarche, le maire de Trois-Rivières, une ville située entre Montréal et Québec, a aussi rendu hommage à l’animatrice sur les réseaux sociaux. Il a présenté ses condoléances, entre autres, « à la petite Lauralie qui, un jour, apprendra que sa mère était à la fois une femme extraordinaire et une excellente journaliste et animatrice. »
« Je joins ma voix à cette vague de sympathie qui déferle dans les différents médias de la province à la suite de la nouvelle de son départ », a écrit l’élu.
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