POLITIQUE

Qui participera au gouvernement Barnier ? Ce que l’on sait

septembre 20, 2024 11:40, Last Updated: septembre 20, 2024 11:56
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Quelques sortants, pas de présidentiable, pas de prise de guerre à gauche, des ministres LR marqués à droite et des députés macronistes qui montent…

Le nouveau gouvernement devrait compter 38 membres, dont 16 ministres de plein exercice : sept macronistes, trois LR, deux MoDem, un Horizons, un UDI, un Divers droite et un Divers gauche selon la répartition donnée à ses troupes par Gabriel Attal.

Sept macronistes devraient repartir avec Michel Barnier

Le ministère des Armées semble assuré de garder son titulaire, le discret Sébastien Lecornu. Dans ce « domaine réservé » du président de la République, le MoDem Jean-Noël Barrot serait promu des Affaires européennes aux Affaires étrangères.

Rachida Dati, venue de LR, resterait à la Culture. La ministre du Travail Catherine Vautrin, ex-LR également, passerait à un portefeuille consacré aux Territoires. La ministre déléguée à l’Agriculture Agnès Pannier-Runacher, de l’aile gauche de la macronie, pourrait aller à l’Environnement. Une ancienne ministre MoDem Geneviève Darrieussecq reviendrait au gouvernement, à la Santé.

Pas de présidentiable dans la nouvelle équipe

Édouard Philippe, Gabriel Attal, Laurent Wauquiez (qui dit avoir refusé Bercy), Gérald Darmanin (qui aurait aimé obtenir les Affaires étrangères), François Bayrou… les candidats déclarés ou supposés comme tels aujourd’hui à la présidentielle de 2027 ne font pas partie de la nouvelle équipe.

Parmi les LR devant entrer au gouvernement, le patron des sénateurs Bruno Retailleau deviendrait ministre de l’Intérieur. La sénatrice Laurence Garnier, pressentie pour la Famille, fait déjà polémique pour ses positions contre le mariage homosexuel et la délictualisation des thérapies de conversion.

Alors qu’elle visait l’Éducation nationale, la n°2 du parti Annie Genevard irait à l’Agriculture. L’Alsacien Patrick Hetzel décrocherait l’Enseignement supérieur.

Parmi les ministres délégués ou secrétaires d’État, LR obtiendrait le Commerce extérieur pour la sénatrice Sophie Primas, les Outre-mers pour le président de la commission des Lois au Sénat François-Noël Buffet, les Anciens combattants pour le député Jean-Louis Thiériot, la Laïcité pour Othman Nasrou, vice-président LR de la région Île-de-France.

Didier Migaud, seule personnalité de gauche

Une seule personnalité étiquetée à gauche intégrerait le gouvernement, à la Justice. Il s’agirait du président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Didier Migaud, ex-président de la Cour des comptes et ex-député socialiste. Plusieurs socialistes, comme Philippe Brun ou Nicolas Mayer-Rossignol, ont indiqué avoir refusé d’entrer au gouvernement.

La députée de Paris Astrid Panosyan-Bouvet irait au Travail. Bercy serait partagé entre un duo de députés macronistes, Antoine Armand (pour l’Économie et l’Industrie) et Mathieu Lefèvre (pour les Comptes publics), ce dernier étant rattaché cependant à Matignon. Reste à savoir s’ils seraient chapeautés par un ministre des Finances comme le gouverneur de Banque de France François Villeroy de Galhau.

La députée du Nord Violette Spillebout, proche de Gérald Darmanin, irait à l’Éducation nationale et le député de Paris Benjamin Haddad aux Affaires européennes.

Il faudra probablement attendre la déclaration de politique générale de Michel Barnier pour connaître le programme du gouvernement.

À l’issue de la réunion avec les chefs de partis jeudi, le Premier ministre s’est contenté d’un communiqué très général annonçant son intention « d’améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics, particulièrement l’école et la santé, de garantir la sécurité, maîtriser l’immigration et faire progresser l’intégration ».

Il souhaite aussi « encourager (les) entreprises et (les) agriculteurs et conforter l’attractivité économique de la France, maîtriser (les) finances publiques et réduire la dette écologique ».

Selon Gabriel Attal, le Premier ministre a affirmé qu’il n’envisageait pas de « hausse d’impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent ».

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