La chasseuse de 17 ans, auteure présumée d’un tir ayant coûté la vie à une randonneuse samedi 19 février dans le Cantal a été mise en examen mardi pour « homicide involontaire ».
La jeune fille, qui aurait effectué le tir fatal lors d’une battue aux sangliers, a été placée sous contrôle judiciaire avec « interdiction de détenir ou porter une arme », a précisé dans un communiqué le procureur d’Aurillac Paolo Giambasi.
Le drame est survenu samedi après-midi, sur la commune de Cassaniouze, dans le sud du département, lorsqu’une femme âgée de 25 ans a été touchée par ce tir « en partie haute du corps, au niveau gauche ». « Consciente dans un premier temps », elle décédait sur place « malgré les premiers secours prodigués notamment par l’homme avec lequel elle se promenait », a précisé le magistrat.
Elle a expliqué aux gendarmes avoir visé un sanglier
« Immédiatement après le coup de feu », l’adolescente s’est présentée comme l’auteure du tir. En état de choc, elle a d’abord été hospitalisée avant d’être entendue par les enquêteurs.
Produisant un permis de chasse en règle, elle a expliqué aux gendarmes avoir visé un sanglier, tiré, puis entendu le cri d’un homme au niveau d’un sentier où elle s’est alors rendue.
Négative aux stupéfiants et à l’alcool, elle avait été placée en garde à vue dans l’enquête ouverte pour homicide involontaire, qui a donné lieu mardi à une information judiciaire. Elle « s’attachera notamment à déterminer les positions et moments de tirs » lors de la battue, selon le parquet.
Plusieurs coups de feu avaient été tirés
« Les auditions des témoins des faits et des chasseurs ayant participé à la battue ont mis en évidence que plusieurs coups de feu avaient été tirés dans le cadre de cette chasse », avait relevé lundi le parquet dans un autre communiqué. Une autopsie du corps de la victime devait avoir lieu mardi matin.
Cet accident mortel a suscité de vives réactions en pleine campagne présidentielle, ravivant les querelles entre pro-et anti-chasse. Certains candidats ont appelé à interdire sa pratique le week-end et durant les vacances, d’autres évoqué la possibilité de l’interdire aux plus jeunes.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.