Dans les quatre prochains mois, les agents de sûreté de la RATP vont s’équiper de nouvelles armes. Ils travailleront avec des armes semi-automatiques de calibre 9 mm.
D’après Franceinfo, 1 000 membres du Groupe de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR) vont être équipés d’armes semi-automatiques de calibre 9 mm, identiques à celles employées par la police nationale.
Les agents de sécurité ne pourront s’en servir qu’en cas de légitime défense, de soi-même ou d’autrui.
C’est une sécurité de plus pour Marc Brillaud, délégué central adjoint SUD RATP. « Avec ce décret, on va pouvoir fonctionner avec des armes moins obsolètes. Nos nouveaux pistolets seront plus précis et dotés de 19 cartouches au lieu de cinq auparavant ».
Jusqu’à présent, cette brigade chargée d’assurer la sécurité sur l’ensemble du réseau francilien utilisait des armes données par la police, « pas du tout adaptées au contexte de terrorisme dans lequel nous évoluons depuis 2015 », raconte Stéphane Gouaud, directeur sûreté à la RATP.
Pour utiliser ces pistolets semi-automatiques, les membres du GPSR doivent absolument se procurer un port d’arme. Il est délivré par la préfecture de police et renouvelable tous les cinq ans. « Chaque agent subit une enquête de moralité avant l’octroi d’une nouvelle arme », explique le directeur sûreté.
Il est impératif de suivre une formation obligatoire avec deux séances de tirs par an : « On leur impose de tirer au moins 90 cartouches par session de tirs, alors que le décret n’en impose que 50 », précise-t-il.
Il souligne aussi que depuis 2016, aucun agent n’a eu recours à son pistolet. « Ils disposent d’armements intermédiaires, comme les bâtons de défense et les bombes lacrymogènes, mais il faut que les agents puissent réagir s’ils tombent sur des gens armés » et « ces armes, plus sophistiquées et plus précises, ont été commandées pour ça », affirme M. Gouaud.
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