Google et YouTube ont durci leur règlement jeudi 7 octobre contre les publicités et les contenus qui nient le réchauffement climatique et ses causes, en adoptant une mesure plus agressive que d’ordinaire sur les réseaux sociaux.
Le numéro un de la publicité numérique et son service de vidéos interdisent désormais les publicités et la monétisation des contenus qui « contredisent le consensus scientifique bien établi autour de l’existence et des causes du changement climatique », indique une mise à jour des règles pour les annonceurs.
? Zoom – François Gervais : démonter le mythe de l’urgence climatique
François Gervais, professeur émérite à l’Université de Tours, jette un pavé dans la mare avec « L’urgence climatique est un leurre ».
L.e Zoom ici ➡ https://t.co/H8CfK2BJA8 pic.twitter.com/erwyCXlC2z— TV Libertés (@tvlofficiel) January 3, 2019
La plateforme n’interdit donc pas seulement les pubs trompeuses ou mensongères, elle empêche aussi les créateurs de contenus de la mouvance climatosceptique de récolter des recettes publicitaires.
« Les annonceurs ne veulent tout simplement pas que leurs pubs apparaissent à côté de ce genre de contenus. Et les éditeurs et créateurs ne veulent pas d’annonces qui font valoir ces affirmations sur leurs pages ou vidéos », justifie Google.
Le règlement s’applique aux messages qui définissent le changement climatique comme une affabulation ou une arnaque, ceux qui nient que le climat est en train de se réchauffer sur le long terme ou que les émissions de gaz à effet de serre et l’activité humaine contribuent à cette réalité.
Son voisin Facebook, qui le talonne sur le marché de la pub en ligne, communique régulièrement sur ses efforts pour enrayer la « désinformation climatique » mais n’a pas de telle interdiction en place sur ce sujet.
Le géant des réseaux sociaux, qui répète à l’envi ne pas vouloir devenir un arbitre de la vérité, privilégie la mise en avant des faits scientifiques indiscutables via une section consacrée à l’environnement.
Réchauffement climatique : une info de Dreuz que le Monde et Facebook tentent de censurer https://t.co/FyWrEsdqix pic.twitter.com/f0oZYEoBOb
— Dreuz.info (@Dreuz_1fo) March 28, 2019
La plateforme avait répondu qu’elle faisait son maximum pour réduire le nombre de contenus problématiques, tout en précisant qu’elle ne censurerait pas ceux qui n’enfreignaient pas ses règles.
« La décision importante de Google de démonétiser la désinformation climatique pourrait inverser le cours de l’économie du climato scepticisme », a réagi Fadi Quran, un directeur d’Avaaz, dans un communiqué.
[#SudRadio #BercoffSudRadio] « Merci au #CO2« , les vérités du physicien François Gervais sur les causes du réchauffement climatique, aux @editiondutoucan
?️ « Nous sommes 900 scientifiques à avoir signé une déclaration, il n’y a pas d’urgence climatique »
? https://t.co/tkm8UhUGQU pic.twitter.com/XRjkkMkoXO— Sud Radio (@SudRadio) January 8, 2021
« A trois semaines du sommet critique de Glasgow (la COP26, ndlr), les contenus trompeurs pour le saper sont en hausse. Les autres réseaux sociaux doivent emboîter le pas à Google. »
YouTube a atteint cet été les 2 milliards de spectateurs mensuels dans le monde, soit 64% de l’audience pour les vidéos en ligne, selon le cabinet eMarketer.
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