Face à la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, la Confédération des petites et moyennes entreprises estime qu’en cas de reconfinement total ou partiel on risquerait « un effondrement de l’économie française ».
Dans un communiqué, l’organisation patronale affirme que « les entreprises sont aujourd’hui beaucoup plus fragiles qu’au mois de mars et beaucoup d’entre elles, notamment les plus petites, seraient dans l’incapacité d’assumer un endettement supplémentaire ».
Vers une troisième vague économique ?
En cas de reconfinement on risquerait « une forme de troisième vague, économique celle-là, sans précédent », avertit la CPME qui adjure le gouvernement de tout mettre en œuvre pour éviter d’en arriver à cette solution ultime. « Il est indispensable que les entreprises puissent conserver une activité, même si celle-ci doit s’exercer dans un cadre encore plus contraint. Il est également essentiel que les clients puissent continuer à consommer sans être contraints de ne recourir qu’au e-commerce pour tout ce qui ne relève pas de l’essentiel ».
Le Covid-19 s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
« On risque de ne pas s’en remettre »
Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux avait de son côté estimé le 26 octobre qu’un reconfinement provoquerait « un écroulement de l’économie française, on risque de ne pas s’en remettre ». Il a rajouté également sur le fait que les entreprises sont déjà « très endettées ». « Si on reconfine de manière généralisée, les entrepreneurs de TPE et PME ne vont pas recourir à nouveau à un PGE ».
Plus de 120 milliards d’euros de prêts garantis par l’État (PGE) ont été accordés depuis le début de la crise sanitaire pour soutenir la trésorerie des entreprises, alors que leur endettement atteignait déjà un niveau record avant la crise.
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