Un médecin qui a stocké plus de 2 000 fœtus chez lui, dans l’Illinois, avait aussi des fœtus dans sa voiture, ont annoncé les autorités de l’Indiana.
Le Dr Ulrich Klopfer, qui a pratiqué des avortements pendant des décennies en Indiana, est décédé le 3 septembre.
Au fur et à mesure que les membres de la famille fouillaient dans ses affaires, ils ont retrouvé les fœtus avortés conservés médicalement. D’autres bébés mort-nés ont été découverts dans la voiture du Dr Klopfer dans un parking de l’Illinois, ont déclaré les autorités du comté de Will dans un communiqué de presse.
Selon le communiqué, « le Service de police du comté de Will a été informé que de nombreux véhicules et peut-être d’autres biens personnels appartenant au Dr Klopfer étaient entreposés dans un lot extérieur clôturé d’un commerce situé à Dolton, Illinois ».
L’information n’indiquait pas que d’autres restes foetaux étaient entreposés sur la propriété, qui contenait un certain nombre de véhicules qui étaient là depuis plus de six ans, selon les autorités. Les inspecteurs qui ont vérifié la décharge ont trouvé les restes, estimés à moins de 100.
« Les restes récupérés ont été conservés, emballés et marqués de la même façon que les restes fœtaux précédents découverts à la résidence du Dr Klopfer le 1er septembre 2019 Tous les éléments et informations observés aujourd’hui par les détectives et les enquêteurs sur les lieux du crime coïncident avec les informations précédemment connues selon lesquelles les restes fœtaux datent de la période 2000-2002, lorsque le Dr Klopfer pratiquait des avortements dans l’État de l’Indiana », a déclaré le bureau.
Le 9 octobre, les autorités ont également annoncé que les 2 246 fœtus avortés avaient été transportés de l’Illinois vers l’Indiana.
« Cette enquête est le fruit d’un travail d’équipe auquel ont participé de nombreux bureaux et organismes depuis le jour où elle a commencé, et elle demeure un travail d’équipe à mesure que nous avançons », a déclaré le procureur général Curtis Hill aux journalistes lors d’une conférence de presse.
« Notre priorité tout au long de ce processus est d’accorder un respect approprié aux dépouilles de ces enfants à naître, aux femmes et aux familles qui leur sont associées. Nous sommes toujours en train de prendre des décisions quant à la disposition finale de ces vestiges, et nous continuerons de le faire avec le soin et la considération appropriés à chaque étape du processus. Pour l’instant, nous pouvons simplement faire savoir à tout le monde que ces dépouilles sont de retour dans l’Indiana. »
Les autorités ont dit qu’elles ne divulguaient pas l’emplacement des dépouilles pour maintenir « le décorum, le respect et la sécurité ».
« Nous avons pris possession des dépouilles », a déclaré le coroner du comté de St. Joseph, Michael McGann. « Nous les traiterons avec le respect qui leur est dû et maintiendrons leur intégrité jusqu’à ce qu’on nous ordonne de les traiter comme il se doit. Nous apprécions l’effort coordonné de notre bureau du procureur général, de son personnel et du bureau du shérif du comté de Will (Illinois), qui ont tous travaillé si diligemment pour ramener ces restes en Indiana. »
Le bureau du procureur Hill travaille à la préservation et à la protection des dossiers médicaux trouvés chez le Dr. Klopfer et dans ses cliniques d’avortement abandonnées en Indiana.
« Je suis très heureux que le procureur général ait agi de la sorte pour que nous puissions découvrir ce qui s’est passé avec les restes foetaux de ces bébés avortés », a déclaré le représentant de l’État Ron Bacon (R-Ind.) lors de la conférence de presse. « Je suis heureux qu’ils soient de retour dans l’Indiana et que nous puissions aller de l’avant. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.