Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a souligné vendredi que la diffusion d’une vidéo intime de Benjamin Griveaux devait « évidemment être poursuivie » devant les tribunaux, interrogé lors d’une visite à Strasbourg sur le retrait du candidat LREM à la mairie de Paris.
« Ces faits-là, le fait de diffuser certaines vidéos sans le consentement de leur auteur, sont des faits qui font l’objet de sanctions pénales dans notre pays », a-t-il déclaré devant la presse, précisant qu’ils étaient sanctionnés par « une peine d’amende importante » et jusqu’à « deux ans d’emprisonnement ».
« Évidemment, ces faits-là doivent être poursuivis », a-t-il insisté.
Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, à propos de la diffusion des vidéos à caractère sexuel à l’origine du retrait de Benjamin Griveaux : «ces faits-là doivent être poursuivis» pic.twitter.com/nAnM6PBzCz
— CNEWS (@CNEWS) February 14, 2020
« J’ai d’abord une émotion personnelle et de soutien le concernant », a dit le ministre de l’Intérieur, exprimant sa « profonde tristesse » devant la « situation personnelle » de son « ami » avec lequel il « chemine depuis bientôt quatre ans ».
« Le respect dû à chacun de nos concitoyens s’applique aussi à la classe politique », a-t-il fait valoir, pointant « celles et ceux qui utilisent tous les moyens pour nuire à la classe politique mais aussi pour nuire à leurs voisins, à leurs tiers, à des gens dont ils veulent se venger ».
« Nous avons des lois protectrices dans notre pays, il est essentiel de les faire vivre, sinon c’est non seulement le système démocratique qui serait emporté par ces dérives-là mais c’est aussi un jeu très pervers qui naîtrait dans les relations humaines », a-t-il observé.
Un site a diffusé mercredi soir une vidéo d’un homme en train de se masturber, vidéo envoyée avec des messages connotés sexuellement adressés à une femme, affirmant qu’ils émanaient de l’ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu jeudi sur les réseaux sociaux, poussant Benjamin Griveaux à se retirer de la course à la mairie de Paris vendredi matin.
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