Alliance et Unsa Police ont appelé vendredi leurs troupes « à continuer le service minimum » et « à se tenir prêts à toutes autres actions » pour défendre leur régime spécifique de retraite.
Dans un communiqué commun, les deux syndicats dénoncent « les attaques en règle menées par le gouvernement » avec le projet de réforme des retraites. « Les déclarations d’amour du ministre ne suffisent plus, les policiers veulent des preuves », écrivent-ils.
Ils estiment que « quelque soit son lieu d’affectation, le policier est confronté à un malaise encore inégalé, à des conditions de travail déplorables, à une remise en cause quasi systématique de son action, à des agressions verbales et physiques en constante augmentation ». Et de prévenir qu’ils « mettront tout en œuvre pour que l’État abandonne, en premier lieu, ses velléités de piétiner notre statut ».
Reforme des retraites : Une centaine de policiers réunis à l’appel d’@alliancepolice devant l’hôtel de police du 14e arrondissement de Paris. « S’il faut s’allonger sur l’autoroute, on le fera », assure Fabien Vanhemelryck, le secrétaire général du syndicat. @20Minutes pic.twitter.com/gDw66SL3eq
— Thibaut Chevillard (@TiboChevillard) December 5, 2019
« Statut spécial »
Actuellement les policiers bénéficient d’un « statut spécial » qui leur permet un départ à la retraite anticipé ou des bonifications ou majorations pour la retraite.
La bonification dite « du cinquième » « quinquennal » leur offre ainsi une annuité (quatre trimestres) de cotisation tous les cinq ans. Elle est plafonnée à cinq annuités et, pour y être éligible, le fonctionnaire doit avoir exercé 27 ans.
Jeudi, des policiers ont manifesté leur mécontentement avec notamment des actions de fermeture symbolique de commissariats, une grève des PV et du zèle lors des contrôles dans les aéroports.
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