Le Premier ministre, Édouard Philippe, a affirmé mardi sa « détermination totale » à mener à bien la réforme des retraites, au treizième jour d’une grève des transports et lors d’une troisième journée de mobilisation syndicale.
« Ma détermination, celle du gouvernement, celle de l’ensemble de la majorité est totale », a-t-il lancé lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. « Elle est totale sur la création de ce régime universel et sur la nécessité de faire prévaloir l’équilibre du système futur et la remise à l’équilibre du système actuel », a ajouté le chef du gouvernement.
Des dizaines de milliers de personnes manifestaient mardi contre la réforme des retraites, pour la première fois à l’appel de l’ensemble des syndicats, d’ores et déjà invités à Matignon mercredi pour des discussions afin de trouver le chemin d’une sortie de crise avant Noël.
Plus de 200.000 manifestants étaient comptabilisés en début d’après-midi dans une quarantaine de cortèges, selon des chiffres de la police et des préfectures comptabilisés par l’AFP.
« Le dialogue avec les organisations syndicales n’a jamais été rompu et je me permets de vous confirmer que, demain, à Matignon, se tiendront une série de réunions bilatérales de travail et que jeudi se tiendra une multilatérale », a rappelé Édouard Philippe devant les députés.
« Il y a pas de disparition du dialogue social: au contraire, il y a un dialogue social intense », a encore martelé le Premier ministre, qui a affirmé ne pas avoir « peur » du débat parlementaire.
« Je n’ai pas peur du débat parce que je suis convaincu que ce régime universel apportera un plus, et je constate qu’une partie – y compris de ceux qui défilent aujourd’hui, les organisations syndicales – sont d’accord avec moi », a-t-il ajouté.
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