Le président de la Conférence des évêques de France s’est inquiété, mardi, des « violences constatées » en marge du mouvement de contestation des retraites qui sont, selon lui, « un symptôme alarmant de l’état du tissu social ».
« Les violences constatées en marge de certaines manifestations ou ces derniers jours, les violences commises par certains groupes qui érigent la violence en arme politique, les drames parfois provoqués par les réactions pas toujours assez maîtrisées de ceux qui servent l’ordre public, troublent nos concitoyens ; elles sont un symptôme, un symptôme alarmant de l’état du tissu social », a déclaré Éric de Moulins-Beaufort, en ouvrant l’assemblée plénière de la CEF à Lourdes.
« La crise autour de la réforme des retraites met en question fortement les processus de concertation et de décisions collectives prévus par nos institutions ou, à tout le moins, leur mise en œuvre concrète », a-t-il aussi estimé, selon son discours, transmis à la presse. « Nous prierons pour nos responsables politiques chargés de tracer des voies d’avenir qui puissent constituer un bien commun à tous, par lequel tous et toutes se trouvent, à un degré ou un autre, fortifiés, grandis, encouragés à vivre », a-t-il encore déclaré.
Les opposants à la réforme des retraites vont à nouveau manifester partout en France mardi, pour une dixième journée d’action à haut risque avec « nettement plus » de jeunes remontés contre un gouvernement inflexible, et un dispositif de sécurité « inédit ».
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