L’intersyndicale a décidé de poursuivre le mouvement par des « actions locales le 19 et jusque fin décembre » et refuse toute trêve « jusqu’au retrait » du projet du gouvernement.
« Sans réponse du gouvernement dans les heures qui viennent », les syndicats CGT, FO, FSU, Solidaires « décideront des suites nécessaires au-delà du mois de décembre », selon le texte, qui ne prévoit pas à ce stade de nouvelle journée d’action nationale.
« C’est un ultimatum », a commenté à l’issue de plus de trois heures de réunion Benoît Teste de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), pour qui « ce n’était pas complètement mûr pour fixer une nouvelle date de mobilisation nationale dès ce soir ».
« Pour l’instant nous appelons à multiplier les mobilisations locales », a expliqué Eric Beynel (Solidaires), tandis que Catherine Perret (CGT) estimait qu’il fallait « privilégier la proximité pour favoriser l’élargissement de la participation ».
#Angers : après une très forte mobilisation, #grevedu17decembre et manifestations, l’AG Éducation et intersyndicale appelle au retrait du projet de la retraite à points et à la reconduction de la grève.@SNESFSU @USyndicaliste @PresseFSU
Le communiqué pic.twitter.com/GCVaRZzl1d— SNES-FSU 49 (@SNES49) December 17, 2019
1,8 million de personnes dans la rue mardi
La journée d’action de mardi, la troisième depuis le 5 décembre contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, marquée dans toute la France par grèves et manifestations, a réuni dans la rue 1,8 million de personnes selon la CGT, 615 000 selon le ministère de l’Intérieur.
Pour la première fois depuis le début du mouvement, l’ensemble des syndicats, dont la CFDT, avait appelé à manifester.
Le Premier ministre, Édouard Philippe, recevra mercredi les organisations syndicales et patronales représentatives dans une série de rencontres bilatérales à Matignon, avant une multilatérale jeudi.
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