La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat représentatif de la SNCF, a lancé lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars contre la réforme des retraites, rejoignant ainsi la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail.
Les quatre syndicats représentatifs du groupe public se sont mis d’accord pour durcir le mouvement, comme l’avaient déjà annoncé le 11 février l’ensemble des organisation syndicales représentatives de la RATP qui ont elles aussi appelé à un mouvement reconductible.
Interrogée lors de sa visite du Salon de l’Agriculture, Elisabeth Borne a appelé les syndicats à la « responsabilité ».
« On peut s’opposer, on peut faire grève, notamment le 7. Ensuite je pense aussi qu’il faut que chacun prenne en compte la nécessité des Françaises et des Français de se déplacer, donc c’est un appel à la responsabilité », a insisté la Première ministre.
Mercredi, l’ensemble des syndicats de la SNCF s’étaient réunis pour envisager la possibilité d’un mouvement reconductible unitaire.
La CGT et SUD militaient pour, mais l’Unsa et la CFDT avaient fait savoir qu’elles souhaitaient consulter leurs adhérents d’abord.
Vendredi, l’Unsa a appelé à « reconduire le mouvement après le 7 mars », dans un communiqué. Le deuxième syndicat de la SNCF « analysera dès le 7 mars et chaque jour le taux de grévistes à la SNCF (…), mais également au niveau interprofessionnel, pour décider des suites à donner à ce mouvement », a-t-il indiqué.
Quant à la CFDT, elle a dévoilé les résultats d’une consultation lancée au cours du week-end auprès de ses adhérents. « Plus de 80% sont favorables à une grève reconductible », a-t-elle révélé lundi.
Jeudi, la CGT-Cheminots doit se réunir avec les autres fédérations professionnelles de la CGT actives dans le mouvement (chimie, énergie, ports et docks) pour préparer la journée « France à l’arrêt » du 7 mars et des jours suivants.
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