Robert F. Kennedy Jr, candidat à l’investiture démocrate à l’élection présidentielle américaine de 2024, a déclaré que les problèmes liés au climat sont « utilisés » par de riches individus dans le but de mettre en place un « contrôle totalitaire » sur la société.
« Les enjeux liés au climat et à la pollution sont utilisés par des méga-milliardaires » comme Bill Gates, cofondateur de Microsoft, a-t-il expliqué à la journaliste Kim Iversen le week-end dernier. « De la même façon que le Covid a été utilisé pour servir d’excuse à la mise en place d’un contrôle totalitaire sur la société, puis pour nous proposer des solutions d’ingénierie [génétique].
« Si on regarde la situation de près, il s’avère que les personnes qui promeuvent ces solutions d’ingénierie sont celles qui détiennent (…) les brevets de ces solutions », a-t-il poursuivi, indiquant que « les gens voient maintenant qu’il s’agit juste d’une autre crise qui est utilisée pour exploiter les ressources des pauvres et enrichir les milliardaires.
« Depuis 40 ans, j’ai poursuivi la même politique dans le domaine du climat et d’ingénierie », a insisté Robert Kennedy Jr, neveu de John F. Kennedy, l’ancien président américain, et fils de Robert Kennedy, l’ancien sénateur et candidat à la présidence, tous deux assassinés. « Vous pouvez consulter mes discours des années 1980 et vous verrez que j’ai dit que la solution la plus importante pour les questions environnementales n’est pas le contrôle par le haut, mais le capitalisme du libre marché. »
En 2014, M. Kennedy, avocat et militant écologiste de longue date, a écrit que les grandes sociétés et autres groupes qui « soutiennent les mensonges sur le climat » devraient être punis. Dans un article publié sur EcoWatch, il a insisté sur le fait que « les grandes sociétés qui soutiennent délibérément, intentionnellement, malicieusement et systématiquement des mensonges sur le climat devraient être condamnées à la peine de mort ».
Les remarques de Robert Kennedy sur le changement climatique, formulées il y a plusieurs années, ont été mises en exergue par Fox News et d’autres médias de droite après qu’il a déclaré sa candidature à la présidence américaine le mois dernier. Bien qu’il soit plus connu pour ses commentaires sur les effets des vaccins pour les enfants, M. Kennedy a travaillé comme avocat spécialiste de l’environnement pour la ville de New York et pour le Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC).
Dans la même interview avec Kim Iversen, Robert Kennedy a suggéré que, outre Bill Gates, le Forum économique mondial utilise également les politiques liées au climat pour instaurer une société totalitaire. Cette puissante organisation de lobbying organise chaque année à Davos, en Suisse, des réunions auxquelles participent des patrons de multinationales, des banquiers, des milliardaires, des chefs d’État, d’autres hauts dirigeants politiques et des intellectuels influents du monde entier. En janvier dernier, des intervenants du Forum de Davos ont déclaré que les gouvernements et les entreprises devraient mener une politique « zéro net » en matière d’émissions de carbone et que les gens n’avaient pas besoin de voitures.
« Ce que nous avons aujourd’hui dans ce pays [les USA], ce n’est pas un capitalisme du libre marché, c’est un capitalisme de copinage. C’est (…) une sorte de socialisme de confort douillet pour les riches et un capitalisme brutal, barbare et sans pitié pour les pauvres », a également martelé Robert Kennedy dans l’interview.
Le 5 avril, Robert Kennedy a déposé un dossier auprès de la commission électorale américaine afin de lancer sa candidature à la présidence de 2024 en tant que membre du Parti démocrate. La semaine dernière, l’actuel président démocrate Joe Biden a annoncé briguer un second mandat à la tête des États-Unis par le biais d’une vidéo de sa campagne électorale.
En annonçant sa candidature, M. Kennedy a déclaré qu’il souhaitait travailler avec « les Américains des zones rurales et de la classe ouvrière, et en particulier les chasseurs et les pêcheurs ». Ces personnes, a-t-il dit, ont été « aliénées par le courant dominant de la communauté environnementale ».
Il a également indiqué qu’il se présentait parce qu’il trouvait que les démocrates s’étaient égarés, devenant le « parti de la guerre », des intérêts des grandes sociétés et de la « censure ».
Alors que M. Biden reste le favori pour remporter l’investiture démocrate à la présidence, un sondage de Fox News a récemment montré que Robert Kennedy bénéficiait d’un soutien d’environ 20% des électeurs démocrates. Il a également fait la une des journaux après avoir été interviewé par ABC News et pour avoir accusé cette chaîne appartenant à Disney d’avoir censuré ses commentaires sur les vaccins.
« Nous devons noter qu’au cours de notre conversation, M. Kennedy a fait de fausses déclarations sur les vaccins du Covid-19 », a déclaré Linsey Davis, présentatrice d’ABC News Live, la semaine dernière, après l’annonce de sa candidature à la présidence. « Nous avons eu recours à notre jugement éditorial en n’incluant pas des parties de cet échange dans notre interview. »
Sur les réseaux sociaux, Robert Kennedy a accusé la chaîne d’avoir violé les lois électorales fédérales en supprimant ses remarques sur les vaccins. « ABC a montré son mépris pour la loi, la démocratie et son public en coupant la majeure partie du contenu de mon interview avec la présentatrice Linsey Davis, ne laissant que des coupures choisies avec soin et la clause de non-responsabilité pour diffamation », a-t-il tweeté.
47 USC 315 makes it illegal for TV networks to censor Presidential candidates but Thursday, ABC showed its contempt for the law, democracy, and its audience by cutting most of the content of my interview with host Linsey Davis leaving only cherry-picked snippets and a defamatory…
— Robert F. Kennedy Jr (@RobertKennedyJr) April 28, 2023
« Je suis certain que la décision de censure d’ABC a également choqué Linsey. Au lieu de journalisme, le public a vu le [résultat de] travail à la hache. »
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