Ces derniers jours, face à la peur du coronavirus de Wuhan, plusieurs cabinets de soignants ont été cambriolés. C’est notamment le cas à La Rochelle (en Charente-Maritime), où 30 masques ont été volés dans la nuit de jeudi à vendredi.
Vendredi matin, dans le quartier Mireuil de La Rochelle, une thérapeute, une psychologue et une infirmière qui se partagent un cabinet ont découvert leurs portes fracturées.
D’après Claire, l’infirmière, « les voleurs ont fait tout ça pour partir avec 30 masques. Il y avait une imprimante et un ordinateur portable, mais ils n’ont pris que les masques ». Une situation qui inquiète de plus en plus les professionnels de la santé, qui ont peur de devenir la cible des voleurs et des escrocs qui revendent ensuite ces masques sur le marché noir.
Afin d’obtenir des masques et du gel hydroalcoolique, certains n’hésitent plus à cambrioler les cabinets, mais aussi à forcer les véhicules des soignants. Ainsi, en plus de la peur d’attraper le coronavirus du PCC*, s’ajoute également celle de se faire braquer. « On va presque avoir plus peur de se faire cambrioler que d’attraper le coronavirus », a déclaré Claire à France Bleu.
Dorénavant, pour éviter d’attiser les convoitises, Claire a même enlevé le caducée sur sa voiture, l’insigne des infirmiers. « C’est malheureux d’en arriver là mais on est obligé. Je cache mes masques et mon gel hydroalcoolique dans mon coffre et quand je pars travailler, je ne prends que ce dont j’ai besoin, pas plus », explique-t-elle.
Une triste situation qui se répercute sur tout le territoire français.
Face à ce problème grandissant, Sylvie Corsin, la représentante du syndicat des infirmiers et infirmières libéraux, a déclaré : « Il faut que les gens arrêtent de croire qu’on a des tonnes de masques avec nous. J’ai mis un panneau sur mon cabinet justement en disant qu’il n’y avait aucune raison de me cambrioler car il n’y avait pas de masque. J’ai failli ajouter qu’il n’y avait pas de papier toilette non plus ! »
D’après elle, le personnel infirmier reçoit 18 masques par semaine, soit seulement 3 par jour. C’est le minimum afin de pouvoir continuer à faire leur travail et venir en aide aux personnes qui en ont besoin.
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