L’assaillant a été mis hors d’état de nuire par une dizaine de témoins qui n’ont pas hésité à intervenir alors qu’il tentait de faire une troisième victime.
Les faits remontent au 13 août. Vers 18 heures, un jeune homme de 28 ans déambulant dans les Hauts de Rouen avec un couteau a poignardé un passant à deux reprises, au flanc gauche et au nombril, d’après les informations recueillies par Le Parisien auprès d’une source policière.
Un témoin qui tente de s’interposer reçoit ensuite des coups « à l’arrière du crâne » et à « l’arcade sourcilière ».
Les deux victimes parviendront à s’échapper et à se mettre à l’abri dans un bar-tabac du centre commercial de la Grand-Mare, tandis que l’agresseur essaie de s’en prendre à une troisième individu en brisant la vitre du véhicule dans lequel il se trouve, sans toutefois parvenir à le blesser.
Deux personnes ont été blessées à #Rouen par un homme armé d’un couteau mercredi soir. L’agresseur a été maîtrisé par des passants. Son pronostic vital est engagé. La piste terroriste est écartée. Précisions ici https://t.co/yPCxeEwSwR pic.twitter.com/AMb2cyJ9NG
— France Bleu Normandie (Seine-Maritime, Eure) (@fbleuhnormandie) August 15, 2019
« Il y avait vraiment beaucoup de sang »
Il sera finalement mis hors d’état de nuire par une dizaine de passants qui le roueront de coups. L’intervention des forces de l’ordre permettra de mettre un terme au pugilat et d’appréhender l’assaillant. Grièvement blessé à la tête, ce dernier a été transporté à l’hôpital avec un pronostic vital engagé sans avoir pu être entendu par la police. Les jours des deux victimes ayant été poignardées ne seraient toutefois pas en danger.
« J’ai vu un homme plein de sang assis par terre avec les menottes et un autre sur un brancard. Il y avait vraiment beaucoup de monde autour. Cela m’a paru bizarre, l’homme menotté était blessé. Il voulait se relever mais la police l’empêchait de le faire. C’est après que j’ai compris que c’était lui l’agresseur », a expliqué aux journalistes de France Bleu une habitante du quartier ayant assisté à la scène depuis son balcon.
« Il y avait vraiment beaucoup de sang. J’étais choqué, j’ai même pleuré », ajoute-t-elle.
Selon France Bleu, le suspect était sorti du centre hospitalier du Rouvray – un établissement spécialisé dans le traitement des pathologies mentales situé en banlieue rouennaise – à la mi-juillet et les enquêteurs auraient d’ores et déjà écarté la piste d’un attentat terroriste.
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