Lundi 21 août, à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, un homme d’origine algérienne a été jugé en comparution immédiate pour vol. Cependant, alors qu’il a déclaré posséder une belle maison avec une piscine en Algérie, ce dernier vivait du RSA en France et s’adonnait au vol au quotidien.
Il y a quelques jours, à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, un habitant attablé dans un bar a reçu plusieurs notifications sur son téléphone portable, indiquant qu’il venait d’effectuer des achats sans contact. Intrigué, il a alors vérifié dans sa sacoche la présence de son portefeuille et… mauvaise surprise, celui-ci avait disparu !
Sans attendre, il est revenu sur les lieux du dernier achat et reconnaît un homme qui était assis non loin de lui quelques instants plus tôt, avec sa carte bancaire et son portefeuille à la main. Le Perpignanais lui fait alors part de son mécontentement et récupère ce qui lui appartient, avant d’aller porter plainte, a rapporté L’Indépendant.
Le visionnage des caméras de surveillance par les forces de l’ordre a ensuite permis de comprendre ce qui s’était passé. Sur les images, on voit un homme fouiller dans la sacoche du Perpignanais pendant qu’il s’était absenté aux toilettes. Reconnaissable, le présumé voleur a pu être interpellé peu après, a rapporté Midi-Libre.
Ce dernier, déjà connu de la police et de la justice, avait été condamné au mois d’avril pour des faits similaires. Jugé en comparution immédiate, l’homme a tenté de réécrire la vérité, malgré les preuves vidéos.
Selon lui, le Perpignanais a menti : « Il dit qu’il y avait 35 euros dans le portefeuille, c’est faux ! Seulement 10 euros ! Le portefeuille était tombé et lui, il est parti, pas aux toilettes, vraiment parti. Alors je l’ai pris ».
Pourtant, l’évidence est flagrante : « Monsieur, vous avez été filmé en train de fouiller le sac ! », lui a rappelé la présidente.
Ce dernier a rétorqué : « Non c’était déjà tombé ! C’était pour manger ».
« Vous avez acheté des cigarettes et des tickets à gratter », lui a rappelé, à nouveau, la présidente.
Le présumé voleur a ensuite voulu tenter de toucher la corde sensible : « J’ai des problèmes, je n’ai pas vu ma femme depuis 6 mois ». Mais là encore, la présidente a répondu : « Forcément, vous avez interdiction judiciaire d’entrer en contact avec elle. Que comptez-vous faire à présent ? Vous avez déjà 9 mois de sursis au-dessus de la tête ».
Laissant tomber son masque, le concerné lâche alors un : « Rentrer en Algérie, j’ai une belle maison avec une piscine là-bas ».
« Ah, et ici, vous vivez du RSA et vous volez pour manger !? » a rétorqué la présidente.
Au final, le procureur a requis 5 mois de prison ferme et la révocation de son sursis. Quant à l’avocat du présumé voleur, M. Chassonnaud, ce dernier a plaidé que ces vols étaient des faits mineurs commis par quelqu’un qui a « un problème avec la vérité et la cohérence », avant d’ajouter que son client ne comprendrait pas de subir une peine longue d’emprisonnement.
Une justification qui n’empêchera pas la peine de prison.
L’homme a ainsi écopé de 4 mois de prison ferme ainsi que d’une révocation de son sursis pour 3 mois.
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