Alors qu’il était l’invité des Grandes Gueules, ce vendredi 4 mars, Michel Onfray a fait le parallèle entre Radio France et le bannissement des deux médias russes depuis l’invasion des troupes de Vladimir Poutine sur le sol ukrainien.
Pour Michel Onfray, de la même façon que Russia Today et Sputnik ont été interdits d’émettre au sein de l’Union européenne à la suite de l’invasion russe en Ukraine, France Inter devrait aussi être enlevée. C’est ce qu’il a déclaré au micro de RMC Story ce vendredi 4 mars, dans l’émission Les Grandes Gueules.
Après Facebook, Instagram, YouTube cela a été au tour de Twitter de bloquer les différents comptes des médias russes RT et Sputnik. Ces médias, qui sont financés par la Russie, sont accusés de désinformation sur la guerre en Ukraine et par conséquent, ils sont considérés comme des outils de propagande du Kremlin.
? LE GRAND TÉMOIN DE LA SEMAINE : @MichelOnfrayTv
➡️ Michel Onfray compare @franceinter à Russia Today
« Il y a, en France, des radios qui ne sont pas dans la logique du pluralisme »#GGRMC pic.twitter.com/qQDHbQtHjE
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) March 4, 2022
« Des radios qui ne sont pas forcément dans la logique du pluralisme »
L’essayiste Michel Onfray s’est exprimé sur cette question. « Je pense que cette façon de dire, on y va, c’est la guerre, on supprime Russia Today, Sputnik, on arrête des chaînes d’information en prétendant qu’elles sont des chaînes de propagande, mais si on enlève les chaînes de propagande, arrêtons Radio France, arrêtons plein d’endroits où on fait aussi de la propagande », a-t-il lancé sur RMC vendredi dernier.
Les journalistes de RMC l’ont interrompu en soulignant que « France Inter, ce n’est pas Russia Today ». Le philosophe s’est alors expliqué. « Sur son domaine, si. C’est-à-dire, vous avez des gens qui sont interdits, j’en suis », a-t-il indiqué. Et quand certains lui font remarquer qu’il a du courage, il leur rétorque : « Qu’est-ce que je risque, de me faire insulter et traiter de fasciste ? C’est déjà le cas. De ne pas me faire inviter ? Je ne suis déjà pas invité. »
Pour Michel Onfray, « il y a effectivement en France des radios qui ne sont pas forcément dans la logique du pluralisme », a-t-il soulevé.
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