Invité sur BFMTV, François Hollande a condamné les violences qui ont émaillé la France ces dernières semaines et a rendu hommage aux forces de l’ordre qu’il juge « légitimes ».
Dimanche 26 mars, l’ancien chef de l’État, François Hollande était l’invité de BFMTV. L’occasion pour lui d’évoquer les violences qui ont opposé les forces de l’ordre aux manifestants à Sainte-Soline, mais aussi dans le contexte des mobilisations contre la réforme des retraites.
À Sainte-Soline, les affrontements ont fait au moins 28 blessés du côté des gendarmes et 200 chez les manifestants. Des violences insupportables pour François Hollande, qui a déploré le fait que ces heurts aient détourné « l’objet même de ces manifestations » qui visaient à dénoncer l’installation des méga-bassines. L’ancien président de la République a dénoncé la présence des « casseurs », parfois venus de l’étranger pour « créer le chaos ».
« Les manifestants seraient allés jusqu’à détruire les bassines », a-t-il affirmé, rendant hommage aux forces de l’ordre mobilisées sur place. « La destruction de biens matériels ne peut pas être acceptée » , a ajouté François Hollande. Alors que Jean-Luc Mélenchon a rejeté la responsabilité de ces heurts sur les gendarmes présents sur le site de Sainte-Soline, l’ancien président de la République a tenu à rappeler que les forces de l’ordre étaient légitimes.
Un contexte explosif
Au sujet de la réforme des retraites, François Hollande a déploré « un niveau de colère et de ressentiment comme rarement [il] en [a] connu ». Celui-ci a été surpris par la position tenue par le gouvernement d’Élisabeth Borne. « On en est arrivé là parce qu’il y a eu une succession d’erreurs », a-t-il souligné, ajoutant que faire une réforme des retraites dans un tel contexte explosif « d’inflation forte, de pouvoir d’achat forcément amputé et d’inquiétude parce qu’il y a aussi une guerre en Ukraine » avait provoqué « un processus d’incompréhension » au sein du peuple.
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