Sanofi fait don de 100 millions de doses d’hydroxychloroquine à plus de 50 pays.
Ce vendredi 10 avril, le laboratoire français Sanofi a annoncé faire don de 100 millions de doses d’hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine, prescrit contre paludisme, à une cinquantaine de pays pour traiter les malades atteints du Covid-19. L’entreprise, qui affirme avoir reçu a reçu « un nombre croissant de demandes émanant de gouvernements du monde entier », a augmenté sa capacité de production de 50% grâce à la mobilisation de ses huit usines d’hydroxychloroquine à travers le monde et prévoit de la quadrupler d’ici l’été.
Face à l’urgence sanitaire mondiale, le laboratoire Sanofi est prêt à venir en aide au plus grand nombre de pays possible, à commencer par ceux où son médicament est approuvé dans ses indications actuelles, de même que les pays où il n’existe pas de fournisseurs d’hydroxychloroquine ou ayant des situations précaires.
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« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
Les « résultats peuvent être positifs mais aussi négatifs »
Plusieurs études cliniques internationales sont en cours pour évaluer le profil bénéfice-risque de l’hydroxychloroquine dans le traitement du COVID-19. Bien que le médicament suscite beaucoup d’espoir, « il convient de souligner que les résultats des études en cours ne sont pas encore disponibles et que ceux-ci peuvent être positifs mais aussi négatifs », a insisté le groupe. « Sanofi continuera de faire don du médicament aux gouvernements et aux hôpitaux si les études cliniques en cours sont concluantes », a-t-il ajouté.
L’hydroxychloroquine peut causer des effets indésirables sévères et doit être utilisée avec précaution et ne peut être prise sans avis médical ou prescription. Actuellement, les preuves cliniques sont insuffisantes pour tirer une quelconque conclusion sur l’efficacité clinique ou la sécurité d’emploi de l’hydroxychloroquine dans la prise en charge de l’infection du virus du PCC.
Paul Hudson, Directeur Général de Sanofi appelle à une plus grande coopération internationale sur l’ensemble de la chaîne de l’hydroxychloroquine, dans l’éventualité où celle-ci se révèle sûre et efficace dans la prise en charge du virus du PCC.
Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie COVID-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
[#SanofiAgit] @sanofi s’est engagé à donner 100 millions de doses d’hydroxychloroquine à près de 50 pays dans le monde et a d’ores et déjà commencé à distribuer ce médicament aux autorités qui en ont fait la demande.
Lire le CP : https://t.co/QPC7TNHkTohttps://t.co/QPC7TNHkTo
— Sanofi France (@SanofiFR) April 10, 2020
Visite du Président à Marseille
Le spécialiste des maladies infectieuses Didier Raoult a présenté jeudi au président Emmanuel Macron la dernière étude de ses services qui confirme, selon lui, l’efficacité de l’hydroxychloroquine dès l’apparition des premiers symptômes du coronavirus. Des résultats dont un certain nombre de médecins et de scientifiques mettent la portée en doute.
J’ai eu le plaisir d’accueillir hier le Président de la République @EmmanuelMacron à l’@IHU_Marseille : un lieu qui met en synergie diagnostic, recherche et soin.
Aujourd’hui, nous pouvons tester jusqu’à 4000 prélèvements par jour. Notre expérience doit servir au pays. pic.twitter.com/ausmvgW5ET— Didier Raoult (@raoult_didier) April 10, 2020
Retrouvez le nouveau Bulletin d’Information Scientifique de l’IHU Méditerranée Infection : analyse de la situation épidémique, inquiétude pour les EHPAD, éléments de compréhension des polémiques actuelles.https://t.co/k2jghvXsB6
— Didier Raoult (@raoult_didier) April 8, 2020
Appel à la coordination locale et internationale
Sanofi lance un appel à la coordination de l’ensemble des acteurs de la chaîne pour permettre la continuité de l’approvisionnement de ce médicament, dans l’éventualité où il serait bien toléré et efficace dans le traitement du COVID-19.
« La pandémie de COVID-19 a plongé le monde dans une crise sanitaire et économique sans précédent qui ébranle les principes mêmes de la solidarité et de la coopération internationale », a indiqué M. Hudson. « Ce virus n’a pas de frontières. Il est essentiel que les organisations internationales, les États, les fabricants et tous les acteurs de la chaîne de l’hydroxychloroquine travaillent ensemble de manière coordonnée pour faire en sorte que tous les patients susceptibles de bénéficier de ce traitement potentiel puissent y avoir accès. Si les études en cours s’avèrent positives, nous espérons que notre don jouera un rôle important pour les patients », a-t-il souligné.
L’entreprise collabore déjà activement avec différentes parties prenantes, au niveau local comme au niveau international, et se tient prête à jouer son rôle au sein d’une coordination mondiale.
D’autres laboratoires ont également lancé des initiatives similaires face à la pandémie, à l’image du suisse Novartis qui s’était engagé le mois dernier à offrir jusqu’à 130 millions de doses de chloroquine.
Le géant israélien des médicaments génériques Teva avait lui promis de fournir gratuitement aux hôpitaux américains dix millions de doses d’hydroxychloroquine.
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