Une fillette âgée de 9 ans a été victime d’un traumatisme crânien en se cognant la tête contre l’un de ses petits camarades. Transportée à l’hôpital d’Angers, elle y est décédée ce vendredi 13 novembre, soit seulement trois jours plus tard.
Tout a commencé le 10 novembre, aux environs de 13 h 30, dans la cour de l’école primaire de l’Épau, située dans la commune de Changé (Sarthe), à 7 km du Mans. Lilou, une fillette âgée de 9 ans, venait de déjeuner à la cantine, rapporte Ouest-France. Pendant la récréation, en jouant avec d’autres écoliers, sa tête a heurté violemment celle de l’un d’entre eux. La surveillance des enfants étant confiée à des agents municipaux, ceux-ci sont intervenus pour soigner le jeune garçon qui avait une bosse.
Par contre, la petite fille ne se serait pas plainte et de ce fait, n’aurait pas été examinée. Pourtant, peu de temps après, alors qu’un bus la conduisait, elle et ses camarades, à un cours de sport, elle a commencé à se sentir mal. Un proche de la famille de Lilou précise que la fillette se serait sentie somnolente et qu’elle aurait même vomi, ainsi que le relate CNews.
Sarthe : une fillette de 9 ans décède après un choc à la tête dans la cour de récréation https://t.co/twoiDWKtZ7
— CNEWS (@CNEWS) November 22, 2020
Après que le père de la fillette a été averti par l’école, il a récupéré son enfant pour la conduire chez le médecin en fin de journée. Ce dernier aurait déclaré que la petite avait été victime d’un traumatisme crânien. Lilou a immédiatement été transportée par le Samu à l’hôpital du Mans, pour être ensuite héliportée au CHU d’Angers, en raison de la gravité de son état.
Plongée dans un coma artificiel, la petite décédera trois jours plus tard, ce vendredi 13 novembre. Yves-Marie Hervé, le maire de Changé, a confié à CNews : « Nous sommes tous abattus par cette nouvelle, la communauté éducative est sous le choc. Toutes nos pensées accompagnent les parents de Lilou et sa petite sœur. »
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Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame, s’il aurait pu être évité, s’il y a eu des négligences et qui sont les responsables. Le 16 novembre, un soutien psychologique a été mis en place pour les élèves, ainsi que pour l’ensemble du personnel de l’établissement. Une psychologue sera également présente dans cette école primaire deux fois par semaine, précise encore Ouest-France.
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