L’engrenage est apparu vers 300 av. J.-C. dans l’histoire humaine. Il s’agit de l’une des inventions les plus importantes de la mécanique et elle est largement utilisée dans les voitures, bicyclettes et dans l’industrie. Jusqu’à maintenant l’engrenage était considéré comme une invention de l’humanité, et aucune structure similaire n’avait été découverte dans la nature. Cependant, deux professeurs de l’université de Cambridge au Royaume-Uni ont découvert qu’un insecte présentait les mêmes roues dentées, secouant la compréhension de la communauté scientifique.
L’engrenage utilise des roues dentées pour transmettre la force. Il a depuis longtemps été utilisé dans l’histoire de l’humanité. Aristote a été le premier à écrire sur sa rotation. Il était jusqu’à récemment considéré comme une invention de l’humanité, cette structure n’ayant été découverte sur aucun corps ou organe du règne animal.
Les professeurs de zoologie de l’université de Cambridge, Malcolm Burrows et Gregory Sutton, ont pourtant découvert ce mécanisme d’engrenage sur le corps de la cigale bossue (Issus coleoptratus), un insecte fréquent en Europe et en Afrique du Nord. Cet insecte sauteur présente sur les articulations de ses pattes une sorte d’engrenage (reliant les pattes au corps de la cigale). C’est la première fois qu’un tel mécanisme est découvert dans la nature.
Malcolm et Gregory ont utilisé la microscopie électronique et la photographie à haute vitesse pour capturer les détails de ces insectes. Après une analyse des mouvements des cigales sauteuses, il a été découvert que les articulations de leurs pattes présentaient des roues dentées se rejoignant. Les chercheurs pensent que l’existence de cette structure pourrait résoudre le problème d’une neurotransmisson incomplète et permettre aux pattes d’enclencher le saut.
Afin de prouver cette hypothèse, ils ont examiné les corps de cigales mortes. La méthode qu’ils ont utilisé dans leur laboratoire a été de stimuler les muscles des pattes contrôlant le saut et les muscles affectant les engrenages, amenant les nerfs inactifs à être stimulés et à permettre de faire un bond en l’air.
Chaque patte de l’Issus coleoptratus présente 10-12 roues dentées faisant chacune près de 80 micromètres. On ne peut que s’émerveiller devant la capacité de la nature a permettre au corps de cet insecte la capacité de transmission nécessaire à un saut grâce à un engrenage si petit.
Vous pouvez voir ce phénomène dans la vidéo suivante :
Il est intéressant de constater que ce phénomène d’engrenage apparaît uniquement sur les pattes des cigales bossues en développement, les adultes ne l’ayant plus. Les scientifiques avancent que cela pourrait s’expliquer par le fait que cet engrenage soit présent lors d’une étape du développement où la peau n’est pas encore totalement fixée. Cela nous montre qu’il reste de nombreux phénomènes restant à découvrir ou à expliquer.
Version vietnamienne : Các nhà khoa học kinh ngạc khi phát hiện ra ‘bánh răng’ trên cơ thể côn trùng
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