Une tarentule de la taille d’une assiette a été filmée par des scientifiques alors qu’elle traînait un jeune opossum à travers la litière de feuilles de la jungle amazonienne.
La rencontre sinistre, documentée pour la première fois, a fait l’objet d’un article de journal qui présente les agressions sur de petits mammifères par des arthropodes, surtout des araignées, que les zoologues de la jungle péruvienne ont pu observer.
Quelques fois par an, des biologistes de l’Université du Michigan se rendent au Pérou pour étudier les interactions prédateur-proie, souvent la nuit, lorsque les prédateurs en embuscade prennent vie.
Un soir, le chercheur Michael Grundler « a entendu des grattements dans la litière de feuilles ».
Nous avons regardé et nous avons vu une grande tarentule au-dessus d’un opossum », a déclaré Michael Grundler, un co-auteur du document dans une déclaration. « L’opossum avait déjà été saisi par la tarentule et luttait encore faiblement à ce moment-là, mais après environ 30 secondes, il a cessé de donner des coups de pied. »
Maggie, la sœur de Michael, a sorti son téléphone portable, et pris des photos et quelques vidéos.
Cette rencontre a été l’un des cas présentés dans un article publié dans Amphibian & Reptile Conservation.
La tarentule avait la taille d’une assiette et le jeune opossum souris avait à peu près la taille d’une balle molle, selon une déclaration universitaire.
Ils ont publié d’autres images horribles d’araignées avec des proies inhabituelles.
« C’est une source sous-estimée de mortalité chez les vertébrés », a déclaré Daniel Rabosky, biologiste de l’évolution. « Un nombre surprenant de petits vertébrés meurent en Amazonie à cause d’arthropodes comme les grandes araignées et les mille-pattes. »
Les arthropodes sont des invertébrés au corps segmenté et aux membres et appendices articulés : un monde animal équivalent à des individus vêtus d’armures articulées.
Selon les chercheurs, un expert en opossum de l’American Museum of Natural History a confirmé qu’il s’agissait de la première documentation d’une grande araignée mygalomorphe – le groupe de la plus grande araignée au corps lourd – se nourrissant d’un opossum.
« Nous étions plutôt ravis et consternés, et nous ne pouvions pas vraiment croire ce que nous voyions », a dit M. Grundler. « Nous savions que nous étions témoins de quelque chose d’assez spécial, mais nous n’avons su que c’était la première observation de ce type qu’après les faits. »
Ayant suivi au fil des années des luttes de vie et de mort entre vertébrés et arthropodes, les scientifiques disposaient de suffisamment de matériel pour entreprendre la démarche inhabituelle de compiler un article scientifique, présentant 15 de leurs plus grands succès.
« Nous avons continué à enregistrer ces événements et, à un moment donné, nous nous sommes rendu compte que nous avions assez d’observations pour les rassembler dans un document », a déclaré M. Rabosky, professeur agrégé au Département d’écologie et de biologie évolutionnaire et conservateur associé au U-M Museum of Zoology.
Les araignées sont parmi les prédateurs arthropodes les plus divers sous les tropiques. On a constaté qu’elles mangent tous les principaux groupes de vertébrés : poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères.
Selon l’université, la connaissance de ces interactions demeure limitée.
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