Lundi 3 juillet, une femme de 43 ans a été placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de lutte contre la cybercriminalité à Paris, pour avoir supprimé plusieurs milliers de fichiers stratégiques et confidentiels du serveur de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre dans le Val-de-Marne, où elle était employée. Son CDD n’avait pas été reconduit.
C’est une vengeance qui pourrait lui coûter très cher.
Début juillet, une femme de 43 ans, anciennement professeure en médecine nucléaire à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, a reçu la visite des forces de l’ordre et a été placée en garde à vue par la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BLC2) de la police judiciaire de Paris, a rapporté Le Parisien.
La raison ? Elle a supprimé, en décembre 2022, pas moins de 4500 fichiers stratégiques et confidentiels dans le serveur de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre où elle était alors employée. Un acte qu’elle a commis après avoir appris que son contrat à durée déterminée (CDD) au sein de l’hôpital ne serait pas renouvelé.
Pour ce faire, elle a profité d’avoir encore ses codes d’accès au système et a supprimé définitivement des documents importants. Il s’agissait notamment de fichiers indispensables pour la traçabilité des équipements de l’établissement, a rapporté Actu Forces de l’Ordre.
En garde à vue, la quadragénaire n’a pas reconnu les faits et a tout nié en bloc. Problème, « la suppression a été réalisée depuis son compte ouvert avec ses identifiants et son code personnel », a indiqué une source proche de l’affaire.
Pour se défendre, elle a alors déclaré qu’elle était à son domicile au moment des faits. Un point qui a été réfuté par le service des ressources humaines, qui a confirmé qu’elle était bien présente sur le site ce jour-là. Le bornage téléphonique a également prouvé sa présence sur les lieux.
Désormais, elle devra répondre de ses actes devant le tribunal de Créteil, dont l’audience est prévue pour le 11 mars 2024. En attendant, elle a été remise en liberté avec sa convocation.
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