Un jeune marocain, âgé de 12 ans, a été pris en flagrant délit de cambriolage, à deux reprises. Après son premier larcin à Chevry-Cossigny, l’adolescent a été confié à l’aide sociale à l’enfance, mais il a recommencé aussitôt ses chapardages chez un marchand de journaux à Melun, rapporte Le Parisien.
Lorsque ce jeune marocain a été interpellé par la police après son premier vol, à Chevry-Cossigny, dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 octobre, il était accompagné de deux complices. Ces derniers ont réussi à s’enfuir à l’arrivée des forces de l’ordre. Le jeune marocain a immédiatement été placé en garde à vue ; il a prétendu être âgé de 12 ans.
Avec ses complices, avant l’arrestation, ils ont réussi à cambrioler une pharmacie ainsi qu’une épicerie. Ses complices sont partis avec un butin de 150 €, volés dans la pharmacie après qu’ils ont levé le rideau de fer pour s’y introduire, et dans la supérette, ils ont dérobé des briquets, de l’alcool et des bonbons, précisent encore nos confrères.
Le jeune garçon, un mineur non accompagné (MNA), a immédiatement été confié à l’aide sociale à l’enfance (ASE) de Seine-et-Marne après sa garde à vue. Ce service du conseil départemental a pour mission de prendre en charge des mineurs isolés étrangers jusqu’à leur majorité.
Sauf que le lendemain même, le jeune récidive. Et cette fois-ci encore, il est pris sur le fait, peu après 4 heures du matin ce lundi, à Melun. De nouveau, le rideau de fermeture a été relevé, lui permettant de se faufiler dans la boutique d’un marchand de journaux.
Le même scénario se rejoue encore une fois pour l’adolescent après son interpellation : « le parquet de Melun décide sa reconduction vers les services de l’ASE » à l’issue de sa garde à vue. Le Parisien souligne qu’environ 700 mineurs non accompagnés (MNA) sont gérés par le conseil départemental au niveau de l’autorité parentale. Ils sont confiés à des associations qui s’occupent de leur hébergement, ainsi que de leur insertion scolaire et professionnelle.
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