Deux fonctionnaires de police ont été mis en examen pour « vol et recel en bande organisée » et « détention de munitions », et placés en détention provisoire début octobre, soupçonnés d’avoir vendu des munitions à des délinquants en Seine-et-Marne.
En plus des deux fonctionnaires, également mis en examen le 9 octobre dernier pour « association de malfaiteurs », trois autres personnes ont été mises en examen dans cette affaire, dont l’une écrouée, a précisé le parquet de Meaux, confirmant une information du Journal du dimanche.
Les investigations sur ce trafic ont connu un tournant grâce à une enquête pour homicide, a relaté la source policière.
Mi-septembre, un homme âgé de 28 ans, blessé par balles, décédait dans une rue de Torcy. À côté de lui, se trouvait une arme. Dans cette arme, qui appartenait à la victime, les enquêteurs ont retrouvé une munition identique aux leurs. Ces munitions sont spécifiques car elles doivent être traçables.
L’homme retrouvé mort n’a pas été tué avec une de ces munitions, a précisé le parquet.
500 munitions récupérées
Les deux fonctionnaires mis en cause, un moniteur de tir et un personnel administratif – le plus impliqué dans l’affaire – exerçaient à Melun, où la distribution des cartouches est centralisée pour le département.
Environ 500 munitions ont été récupérées lors de la perquisition, a indiqué la source policière.
Un « audit interne pour remettre à plat le système de gestion des armes » a été mené dans le département, a déclaré une autre source policière.
D’abord menée par la police judiciaire de Versailles, l’enquête a par la suite été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
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