Ce jeudi 15 août, des agents de la commune ont découvert avec stupeur que l’un des symboles de la Ville du Tréport avait été vandalisé. La croix de pierre, située au centre du rond-point de la place Charles de Gaulle, a en effet été détruite. Des jeunes en état d’ivresse seraient les auteurs de cet acte.
Les faits se seraient produits vers 4 heures du matin, dans la nuit du 14 au 15 août dernier. La croix en grès, classée « monument historique » depuis 1913 ainsi que le rapporte France Bleu, a été retrouvée « fracassée au sol », précise la Ville sur Facebook. La municipalité du Tréport a déposé plainte et une enquête a été ouverte.
« Des bruits ont été entendus vers 4 heures du matin »
« D’après des riverains, des bruits ont été entendus vers 4 heures du matin et des personnes ont été aperçues tout près de ce monument, juste avant sa chute », indique encore la Ville sur le réseau social, priant « toute personne » ayant vu ou entendu ces faits de se « rapprocher des services de la mairie ou de la gendarmerie du Tréport ».
Cette croix, qui a été édifiée en 1618, est un ex-voto et représente « tout un pan de l’histoire du Tréport et des Tréportais ». « Elle est une offrande suite à l’arrêt d’un épisode de peste qui a frappé la ville au début du XVIIe siècle. Elle avait fait l’objet d’une sérieuse rénovation et d’une mise en valeur en 2009 », est-il précisé sur Facebook.
« Cet acte n’a rien à voir avec du vandalisme religieux »
La municipalité, qui a porté plainte, compte remettre en état « cet élément incontournable du patrimoine local » et veut par ailleurs contribuer à la recherche des auteurs des faits. Une enquête a par ailleurs été ouverte. Selon la publication Facebook, il s’agirait vraisemblablement « de l’agissement d’un petit groupe de personnes désœuvrées ».
« On suppose qu’ils ont été se suspendre autour de ce monument », a mentionné au micro de France Bleu le maire, Laurent Jacques. Il suppose que la croix a dû se fragiliser avec le temps, ce qui expliquerait pourquoi elle a cédé sous le poids de ces individus. Selon l’édile, « cet acte n’a rien à voir avec du vandalisme religieux », bien qu’il se soit produit le 15 août, c’est-à-dire le jour de l’Assomption.
Enfin, la Ville pointe des « dérapages », via les réseaux sociaux, « quant aux auteurs et aux raisons de ce délit ». « Tout propos raciste, injurieux ou appelant à la haine fera l’objet de poursuites », conclut-elle. De nombreux habitants ont également été consternés par cet incident.
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