L’un des individus qui avait violemment agressé un conducteur de la RATP le 3 juillet dernier, a été condamné par le tribunal de Bobigny. Il écope de deux ans de prison (dont six mois avec sursis) avec mandat de dépôt.
Les faits remontent au dimanche 3 juillet en fin de journée. Une dizaine de jeunes avait passé à tabac un chauffeur de bus, à Epinay-sur-Seine. L’un des individus impliqués dans cette agression, âgé de 21 ans, a été jugé devant le tribunal de Bobigny, ainsi que l’a relaté Le Parisien ce 12 juillet.
Le chauffeur, grièvement blessé à l’œil, n’a pas repris son travail
À l’issue d’une audience au tribunal de Bobigny, l’agresseur de 21 ans a écopé d’une peine de deux ans de prison assortis de six mois de sursis probatoire. Un autre des agresseurs, un mineur de 17 ans, a quant à lui été placé sous contrôle judiciaire. Tous deux sont très défavorablement connus des services de police et aucun n’a reconnu les faits devant la justice.
Pour rappel, le chauffeur de bus RATP de la ligne 361 avait été roué de coups, ce 3 juillet aux environ de 19 h 25, alors qu’il venait de marquer l’arrêt Épinay-Orgemont. Les images de cette agression avaient largement circulé sur les réseaux sociaux. Elles montraient plusieurs jeunes individus en train de se défouler sur le conducteur. Aucun des usagers du bus, que l’on entend pourtant crier et s’indigner, n’est venu secourir le chauffeur. Après leur méfait, les jeunes individus avaient ensuite pris la fuite. Le conducteur du bus, âgé d’une trentaine d’années, avait été grièvement blessé à l’œil par un caillou. Il n’a pas repris son travail.
Ils « reprochaient au chauffeur de bus d’être passés trop près de leur camarade »
Juste avant cette agression, les jeunes s’amusaient à se pousser. L’un d’eux se serait alors retrouvé sur la chaussée et le chauffeur l’aurait évité de justesse. Selon une source proche du dossier, les agresseurs « reprochaient au chauffeur de bus d’être passés trop près de leur camarade ».
La RATP, qui avait condamné avec « la plus grande fermeté cet acte de violence », a déclaré à l’issue de ce jugement : « La réactivité et la réponse pénale de la justice sont à la hauteur de la gravité des faits subis par notre agent. » Par ailleurs, elle continue de soutenir l’agent dans toutes ses démarches, indiquent nos confrères.
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