En 2004, Virgile, un petit garçon de 5 ans, avait disparu. Vingt ans plus tard, l’affaire resurgit. Les aveux de la mère de l’enfant, puis ceux de son mari, ont permis aux enquêteurs de découvrir des ossements dans le jardin de la maison familiale, à Pantin (Seine-Saint-Denis). Les parents du petit garçon ont été interpellés et placés en garde à vue.
Va-t-on enfin faire la lumière sur cette sordide affaire de disparition, survenue en 2004 ? Il semblerait que oui. À cette époque-là, les parents du petit garçon de 5 ans avaient déclaré qu’il avait disparu. Mais la réalité pourrait être toute autre. Ce mercredi 7 février, les policiers ont en effet découvert des ossements humains enfouis dans le jardin d’un pavillon situé avenue Édouard-Vaillant à Pantin, rapporte Le Parisien.
Une plainte pour violences conjugales relance la procédure
En janvier 2021, alors que la disparition de Virgile n’avait toujours pas été élucidée, la mère de famille avait porté plainte à l’encontre de son époux, pour des violences conjugales dont elle faisait l’objet de façon régulière. Elle avait également révélé que son mari avait tué Virgile en 2004, puis avait caché son corps dans la cave.
Les policiers, pensant alors que la femme voulait se venger de son mari, s’étaient cependant rendus sur place pour y effectuer des fouilles. Mais elles se sont avérées infructueuses.
Malgré tout, le parquet de Bobigny a ouvert une information judiciaire. Dans le cadre des investigations, le mari a été interrogé. Il a finalement avoué mardi dernier qu’en 2004, il avait aidé sa femme à enterrer le petit garçon, alors que cette dernière venait de le trouver mort dans le jardin.
Les parents interpellés et placés en garde à vue
Après cet aveu, les enquêteurs se sont rendus sur les lieux pour vérifier ces dires. C’est ainsi qu’ils ont découvert des ossements. Afin de savoir s’ils sont réellement ceux du petit Virgile, des analyses vont être effectuées. À la suite d’une audition rogatoire au cours de laquelle les parents ont été entendus, ces derniers ont été placés en garde à vue pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans par ascendant.
Pour l’heure, le parquet de Bobigny n’a pas voulu communiquer sur cette affaire, étant donné qu’une information judiciaire est en cours, précisent nos confrères.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.