Alors que les pompiers étaient en pleine intervention, un homme sous l’emprise de l’alcool a tenté de leur dérober leur camion, ce lundi un peu avant minuit à Aubervilliers. La situation a été gérée sans heurts et n’a pas nui à la victime qu’ils étaient en train de secourir.
Dans la nuit de lundi 28 à mardi 29 juin, les pompiers se trouvaient sur l’avenue Jean Jaurès auprès d’une personne ayant fait un malaise lorsqu’un individu a essayé de leur voler leur véhicule.
Il était environ 23 heures, à Aubervilliers, lorsque les 3 pompiers sont intervenus pour prendre en charge une personne victime d’un malaise, après l’avoir installée à l’arrière du véhicule, ainsi que le relate Le Parisien.
Mais les pompiers ont soudainement entendu un bruit de moteur qui provenait de leur véhicule. L’un des secouristes est allé voir ce qu’il se passait. « Ils se sont rendu compte que le véhicule avançait doucement », indique la BSPP (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) au Parisien. Un individu proche de la quarantaine et en état d’ivresse s’était installé au volant de celui-ci.
Il voulait juste « se taper un délire »
L’homme n’était toutefois pas virulent et les pompiers ont pu le maîtriser facilement. La BSPP précise à nos confrères : « Il a voulu soit faire une blague, soit réaliser un rêve. Cette personne n’était pas dans son état normal. »
Les policiers, qui se trouvaient dans les parages, sont arrivés sur place rapidement pour interpeller l’individu. Il a ensuite été placé en garde à vue différée. Il a reconnu les faits et a avoué qu’il voulait « se taper un délire », d’après une source proche dossier. Un délire qui aurait toutefois pu gravement nuire à la victime dont s’occupaient les pompiers. L’un d’entre eux a d’ailleurs précisé : « Cela ne l’a pas mise en danger. Ce qui aurait été plus problématique, c’est que le voleur parte avec le camion et la victime, alors que les pompiers sont sur le trottoir. »
Les pompiers, reconnaissant qu’ils sont fréquemment victimes d’agressions, ont encore déclaré au quotidien régional : « Que des personnes s’en prennent à nous, cela arrive tous les jours. Mais que quelqu’un monte au volant d’un véhicule et commence à rouler avec, cela sort de l’ordinaire. » Ils ont de ce fait déposé plainte et une enquête a été ouverte.
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