Frappée à coups de barre de fer et brûlée par ses bourreaux, la victime est une personne vulnérable qui souffre de troubles psychiatriques.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du dimanche 7 juin dans une cave d’un immeuble de la cité Charles Schmidt, à Saint-Ouen.
Un jeune homme de 18 ans souffrant de troubles psychiatriques a été séquestré et torturé par deux malfrats. Selon Le Parisien, la victime a été frappée à coups de barre de fer avant d’être brûlée avec un briquet au niveau des bras.
« Un cran supplémentaire a été franchi dans la barbarie, quand les deux tortionnaires ont chauffé à blanc la lame d’un couteau et la lui ont appliquée sur l’abdomen. Ils ont ensuite déshabillé leur souffre-douleur et lui ont uriné dessus », poursuivent les journalistes du quotidien régional.
Une séance de torture à l’issue de laquelle les deux bourreaux ont réclamé une rançon de 200 euros. La victime a été obligée de contacter sa mère par SMS et de lui expliquer qu’elle devait remettre la somme à ses geôliers dans une enseigne McDonald’s située à proximité du métro Garibaldi, à deux pas de la cité Charles Schmidt.
Alertée, la police a mis en place un dispositif d’intervention aux abords du lieu de rendez-vous. Lorsqu’un individu s’est présenté à l’endroit convenu, les forces de l’ordre l’ont aussitôt appréhendé.
Il ne s’agissait en fait que d’un intermédiaire et les deux bourreaux ont échappé aux policiers. Ils auraient toutefois pu être identifiés. La victime a été libérée et conduite à l’hôpital. Ses jours ne seraient pas en danger.
Le Service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis (SDPJ 93) a été saisi. Il devra notamment déterminer les motifs du rapt.
Si l’hypothèse d’une dette sur fond de trafic de stupéfiants n’est pas à exclure, la cité Charles Schmidt étant un important point de trafic à Saint-Ouen, la somme en jeu semble néanmoins bien faible au vu des sévices infligés à la victime.
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